BIENTÔT LA PÉNURIE?
Alors que le mouvement, initié à Dunkerque, s’est étendu à toutes les raffineries Total de France, notre correspondant poursuit son immersion avec les ouvriers de Total Dunkerque. Voici son 4ème reportage.
Lundi 22 février, il pleut. La veille, les négociations entre l’intersyndical et la direction de Total, représentée par des D.R.H. ne possédant pas de pouvoirs décisionnaires, ont avortées. Les salariés de la raffinerie des Flandres se réunissent pour leur A.G. journalière. L’ambiance est tendue mais la détermination persiste. La menace de pénurie de carburant focalise l’attention. Le conflit se nationalise et remet en cause la conception politique et économique de la gestion de l’énergie en France. Néanmoins tout en étant conscient de l’importance de l’enjeu, le personnel de la raffinerie poursuit son combat avec dignité. A suivre…
Philippe Jonneskindt
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“TOTAL MENTEUR !” #1
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Publié le 9 février 2010
Commentaires
Philippe Jonneskindt, toujours un grand bravo.Quelle sensibilté Ce responsable syndical al'coeur sur la main et on lui donnerait l'bon dieu sans confession.Toutefois, je ne suis pas d'accord avec ce qui se passe. Lutter pour les 900 emplois oui bien sur mais si les chiffres de prod baissent , expliquez comment les 900 personnes vont produire de moins en moins. NON, il faut que TOTAL et c'est sa grande force puisse nous montrer comment un acteur riche peut gérer la gestion de la gabegie, peut gere la TRANSITION.Car ici on parle petrole demain ce sera les bagnoles et apres demain les avions et puis le tourisme cette année et autres.Montrez nous total commment vous allez gerer avec la region la TRANSITION!et sous nos yeux observateurs.Soit vous passez en force et là revolution soit vous passez avec les pouvoirs publics et on ne gagnera tous que comme ca! Bonne chance les TOTOS et vivement la cinquieme saison!
En France on a plus de pétrole.... .... mais on a plus d'idée !!!
Réponse au post 2 "Le grand arrêt" est une opération de maintenance des installations de la raffinerie, cette opération quinquennale est obligatoire pour que la raffinerie possède l'autorisation d'exploitation. le grand arrêt coute 100 millions d'euros, 85 ont déjà été dépensés. Abandonner le grand arrêt signifierait l'arrêt définitif de la raffinerie des Flandres, la perte de cette argent et surtout la perte d'emploi des salariés de Total et des sous-traitants, soit près de 900 personnes, sans compter les incidences économiques pour les activités portuaires. rappelons que la raffinerie représente 10 millions de tonnes sur 60 millions de tonnes du port de Dunkerque. P. Jonneskindt
Salut la TéléLibre, je sais pas si je suis le seul et que je suis pas malin... mais je comprends pas le principe du "grand arrêt". à quoi ça sert ? pourquoi ça redonnera du boulot au employés ? pourquoi ne pas le faire serait gâcher de l'argent ? et en gros... c'est quoi ? (volontairement des questions naïves) Et d'une manière générale, à la TéléLibre, avec de si bon journalistes ;-) ça serait vraiment éclairant d'avoir un panorama chiffré de ce qui se passe. Combien de personnes concernées, les délocalisations expliquées, enfin tout ça quoi. Mais attention, je tiens à le dire, surtout continuez cette saga Total, c'est vraiment passionnant de voir un peu de l'intérieur comment les mecs vivent tout ça, je consulte pas TOUTE la presse etc. mais j'ai trouvé cet angle d'attaque que ici. Bravo. Merci Tchao Martin
Bravo, tenez bon! J'espère que la population sera avec vous et ne s'arrêtera pas juste a son réservoir d'essence.