PLAN SÉQUENCE MUSICAL C’est l’histoire d’une musique comme tant d’autres. Celle d’une comptine rock nommée “This too shall…

PLAN SÉQUENCE MUSICAL

C’est l’histoire d’une musique comme tant d’autres. Celle d’une comptine rock nommée “This too shall pass”, issue de l’album Of the blue colour of the sky du groupe américain Ok Go ! Bien partie pour se noyer dans le vaste océan des compositions actuelles, cette chanson reçue l’honneur d’être mise en image par le collectif Syyn Labs. 3 min 53 qui font le buzz et un morceau désormais gravé sur la toile.

En arrivant ce matin à la rédaction, l’air halluciné d’Anthony m’annonçant qu’il faut écrire un papier sur le dernier clip d’Ok Go m’a fait prendre conscience de l’éventuel bijou qu’il tenait sur le web. Effectivement, ce clip a rendu fou l’ensemble des caméramans de LaTéléLibre.fr. Pour cause, un plan séquence filmé à la perfection où une série d’objets éclatent, virevoltent et font leur bout de chemin en reprenant l’exemple des cascades de dés. Excentrique, coloré, surréaliste… bref, tout simplement bluffant. Que l’on aime ou pas les productions musicales de ce groupe rock de Chicago, on ne peut que reconnaître l’originalité de leur clip. Une séquence tout en musique comme on n’en avait pas vu depuis que Gondry s’attelait aux oeuvres des White Stripes.

Une réalisation tirée à quatre épingle pour un morceau de pop joviale

Réalisé par Syyn Labs, un collectif en provenance de Los Angeles, ce clip s’inspire sans complexe d’une machine imaginée par Rube Goldberg. Dessinateur, acteur, scénariste et producteur décédé en 1970, Goldberg est reconnu pour sa faculté à concevoir des machines bizarroïdes et humoristiques à des fins cinématographiques. Création un peu pompée certes, mais réajustée parfaitement à la sauce du groupe par Syyn Labs. Plan séquence filmé en steadycam, ce travail de titan mobilisa 60 personnes pendant un mois et demi. Court ? Too court, oui !

Merci à Burt !  pour la transmission initiale du lien à notre monteur et pour ses trouvailles toujours de qualité.

Thibault Pomares