UN MALIEN, UN EX PARISIEN ET UN CATALAN
Alors que, lors d’un point presse, le ministre Éric Besson assurait que « le débat n’est pas focalisé sur l’immigration et sur l’islam », nous restions… pour le moins sceptiques. La boite de pandore ayant été ouverte afin de mobiliser l’électorat de droite avant les élections régionales, le gouvernement tente de calmer la situation. Les vieux démons nationalistes et quelquefois racistes des Français resurgissent. La gauche, le centre et une partie de la droite républicaine ruent dans les brancards. D’autres, comme le site Médiapart refusent le débat, comme s’il était possible de ne plus se parler quand des énormes conneries sont proférées, comme celle du maire UMP de Gussainville, qui estimait que le débat voulu par Eric Besson était « indispensable », et qu’il était » temps qu’on réagisse parce qu’on va se faire bouffer ». A LaTéléLibre, nous pensons qu’il est toujours nécessaire de réfléchir ensemble.
Nos correspondants de la région de Perpignan nous proposent une série de vidéomatons sur le thème de… l’identité nationale. C’est direct, intelligent et joliment réalisé, Merci à eux. La suite demain, puis toutes les semaines!
Voici leur texte d’accompagnement:
Nous n’avons pas beaucoup aimé l’idée d’un débat sur l’identité nationale. Comme beaucoup nous avons craint qu’il ne remue la vase du nationalisme et de l’exclusion ; le ministère de l’identité nationale n’était-il pas aussi celui de l’immigration ?
Nous avons lu le discours de notre président à la Chapelle en Vercors le 12 novembre et nous y avons trouvé des relents des gouvernements revanchards qui ont succédé au Front Populaire. Les 35 heures auraient porté atteinte à l’identité nationale ( pas moins !) comme les 15 jours de congés payés avaient précipité, en 1936, la France dans la paresse et la débauche ! Ces gouvernements « de remise en ordre » avaient ouvert la voie au pétainisme collaborateur que notre président s’évertue à oublier quand il dit que la France n’a pas eu de tentation totalitaire, à part au moment de la Terreur. Un trait de plume sur cinq ans de dictature, d’exclusion,de relégation dans les camps de transit, de déportations.
Diable ! Les Français auraient-ils dans la tête les mêmes symptômes paranoïaques que ceux qui nous gouvernent ?
Travaillant depuis quelques années sur l’identité catalane dans la France du 21 ème siècle, nous avons repris notre caméra et prolongé nos interrogations.
Nous avons été provisoirement rassurés.
Les premières personnes que nous avons interrogées se sentent appartenir à une communauté dont la valeur essentielle semble être la tolérance d’autant plus assumée que les valeurs démocratiques et républicaines sont profondément ancrées en elles. Et là dessus il n’y a pas débat !
Qu’est-ce qui a développé ces valeurs ? La famille, l’école.
Un gouvernement a-t-il son mot à dire ? Le débat est là.
Sans animosité les personnes interrogées rappellent au Président de la République que leur préoccupation principale n’est pas la perte supposée d’une identité nationale mais le nombre de chômeurs et la misère.
Espérons que personne n’arrivera à détourner leur regard vers des boucs émissaires.
Nous continuerons nos photos d’identité…nationale jusqu’à la clôture du débat.
Agnès et Christophe Petit-Gilles (Eau Gazeuse)
Commentaires
Tiens tiens la Corse a eu l'honneur d'apprendre via FR3 la venue de Monsieur Sarkozy à Ajaccio au palais des Congrès, les électeurs Corses n'en ont rien vu car ça s'est passé entre quatre murs, des haies de CRS et non loin de l'aéroport Napoléon Bonaparte. La statue de l'empereur est toujours sur la place. A part celà quoi de neuf ???
Les PARASELITES et l’Observatoire du Parasélitisme « Parasélite » : un mot qui manquait à la langue française Qui peut encore appliquer le nom d’élite à ces tristes sires censés nous gouverner, nous guider ou nous informer ? Enfin, nous n’aurons plus à dire « nos élites » ! KÉSAKO ? PARASÉLITE - DÉFINITION Ce mot désigne les individus appartenant aux classes sociales favorisées, dirigeantes et médiatiques, mais n’ayant ni le gout ni la compétence de gérer le bien commun. Le terme a été créé pour attirer l’attention sur le fait que cette classe privilégiée ne fait en aucun cas partie de l’élite authentique, et pour l’en différencier. L’élite étant la fleur d’une société, la parasélite forme, quant à elle, un clan de notables usurpateurs, idéologues et surtout portés par l’ambition personnelle. • Nom masculin ou féminin selon le genre de l’individu : “un parasélite”, “une parasélite”. • Nom féminin, qui représente l’ensemble des parasélites : “la parasélite”. La suite (étymologie, éthologie, prophylaxie, reproduction, psychologie, etc) sur le site de l’Obervatoire des parasélites www.parasélite.info
4 Janvier 2010, 3 heures avant le passage de Bachelot sur TF1 - Goudron et plumes en approche Le 4 Janvier, Roselyne Bachelot était assignée en référé au TGI de Paris par CRI-VIE/Marc Vercoutère et Poltique de Vie/Christian Cotten, pour obtenir l'arrêt de la campagne de vaccination massive contre la grippe H1N1. Interventions de Christian Cotten et Maître Joseph à la sortie de l'audience. Grand merci à Pierre Panet et à ses amis pour cette réalisation. http://www.dailymotion.com/pierrelvire. Infos : http://www.politiquedevie.net Source:http://www.dailymotion.com/video/xbs3f3_action-en-refere-vs-bachelot_news A lire: Commande de vaccins : le courrier aux labos qui contredit Bachelot: http://www.liberation.fr/societe/0101612265-commande-de-vaccins-le-courrier-aux-labos-qui-contredit-bachelot La vidéo chez Christian Cotten: http://www.dailymotion.com/video/xbsmnt_cotten-sortie-audience-contre-bache_news
Ils seront un million en 2010. Et très peu pourront toucher l'Allocation spécifique de solidarité.Les syndicats sont inquiets. Les patrons aussi. Et les solutions difficiles à trouver. Pour eux, les voeux ont sonné creux. Car ils savent déjà que 2010 ne sera pas une bonne année. Eux ? Le million de chômeurs qui vont se retrouver en fin de droits dans les semaines et les mois qui viennent. Sans aucune indemnité du régime d'assurance chômage. Certains pourront compter sur les 454 € de l'Allocation spécifique de solidarité. Mais ils seront peu nombreux. Car les critères d'attribution de l'ASS sont très restrictifs : l'allocation est attachée non pas à la personne, mais aux ressources familiales (celle du conjoint ou de la conjointe), patrimoine inclus. D'après les projections de Pôle emploi, 16 % seulement, soit 170 000 personnes (1), en bénéficieront. Pour les syndicats, la situation est catastrophique. « La problématique va exploser dans les mois qui viennent », estime Gabrielle Simon, de la CFTC. Le dossier est pourtant sur la table des partenaires sociaux depuis plusieurs mois, dans le cadre des négociations sur la gestion sociale des conséquences de la crise. Mais les organisations patronales (Medef, CGPME, UPA) ont souhaité disposer de chiffres précis avant d'avancer plus en avant. En décembre, Pôle emploi a fourni des premières estimations (voir infographie). Inquiétantes : 850 000 fins de droit en 2009, un million en 2010. Une urgence sociale « On est conscient que c'est un vrai sujet, mais il nous faut plus d'éléments pour y réfléchir, a expliqué Dominique Castéra, la chef de file de la délégation patronale. On a eu des chiffres, mais qui ne sont pas encore tout à fait exploitables. » Les partenaires sociaux doivent se retrouver le 27 janvier pour tenter d'avancer. Mais rien ne sera décidé avant une séance plénière, le 26 février. Les syndicats estiment que cette date est « beaucoup trop éloignée ». Pour eux, il y a urgence, une urgence sociale même, qui nécessite la mise en place rapide de dispositions, telle la prolongation de plusieurs mois des droits à l'assurance chômage. Force ouvrière souhaite « une bonification des droits ». La CGT estime que « l'État, qui doit prendre ses responsabilités, devrait permettre à tous les chômeurs sans revenu de bénéficier de l'Allocation spécifique de solidarité ». Et elle propose de « taxer la précarité ». « Trois personnes sur quatre qui se retrouvent au chômage sont des fins de CDD ou des fins d'intérim », explique Maurad Rahbi, chargé des questions d'emploi à la CGT. La centrale syndicale souhaite donc l'instauration « d'une cotisation patronale supplémentaire sur les emplois précaires », susceptible, d'après elle, de rapporter 4,5 milliards. Cette proposition ne pourra que faire tousser les chefs d'entreprises. Ils se veulent prudents. Et peut-être attentistes, sachant qu'en septembre s'ouvrira une négociation sur la nouvelle convention de l'assurance chômage qui redéfinira les conditions d'indemnisation.
Menteur Areuh ils ne vont pas a l'école!
Moi, à la récré, je joue avec mes copains Momo, Pedro, Samira, Nasser . C'est quoi le problème ?
C'est bien ca.