DU DÉLIRE ET DU SEXE POUR RIRE
À l’occasion du Paris Burlesque Festival, les caméras de la TéléLibre se sont faufilées, le vendredi 23 octobre, dans les locaux de la Bellevilloise. Au programme, une scène alternative, subversive et assumée.
Grande ou petite, enflammée ou vorace, délicieuse ou trash, les filles du cabaret interlope n’ont pas fini de retourner les scènes de Paris et d’ailleurs. Réunies ici, au Paris Burlesque Festival, qui se tenait du 22 au 25 octobre dernier, ces artistes d’un nouveau genre reprennent les codes du « vieux » burlesque (des années 30, où l’art de l’effeuillage était joliment consensuel) pour diffuser leurs revendications, sous le prisme d’un féminisme insolent. Certaines choquent et nous font rire, comme ce duo de comédiennes, Patricia & Colette, avec leur défilé de Miss Lorraine et leur performance osée de body art. D’autre nous invite à un spectacle grâcieux, dans une ambiance tamisée, comme l’exquise Flora La Douce . La performeuse Ghoulina, de la troupe parisienne Kisses Cause Trouble, vient déranger notre quotidien avec un spectacle où elle joue une zombie-pom-pom-girl-végétalienne et dévoreuse de cervelle…
Un festival qui a vu le jour grâce à Juliette Dragon, directrice artistique et meneuse du Cabaret des Filles de joie : « On veut véhiculer l’image de la femme émancipée qui montre son corps et qui l’assume. La femme est bien loin d’être un sexe faible ! Ici, elle est puissante et en pleine possession de sa séduction… »
Oubliez donc les pin-up naïves, à qui l’on a sermonné pendant des années « sois belle et tais-toi ». Ici les demoiselles reprennent le pouvoir avec leur corps et leur inventivité, pour explorer vos sens. Vous serez prévenus.
Margaux Duquesne
Images: Géraldine Pasquier
Montage: Julian Grieco Langlet
Commentaires
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Dommage qu'il n'y aie pas d'images du concert de Juliette Dragon, ou du show, devrais-je dire. Humour, dérision, décalage, un gros grain de folie, tout ce qui nous manque en ce moment ! Bien sûr qu'il y a une mode autour du burlesque en ce moment, mais qui pour une fois correspond à une nécessité vitale de se défouler dans la fantaisie et l'exubérance et qui n'est imposée par aucun merchandising. Un vrai monde parallèle où il fait bon s'oublier quelques heures.
Si on fait fie de la branchouillitude du public et du lieu, que j'aurais personnellement beaucoup de mal à supporter, ça à l'air sympa et sans prétention.
Super souvenir que ce Paris Burlesque Festival, 4 journées aussi différentes les une des autres, le cabaret interlope était la soirée la plus déjantée, d'autres soir étaient plus dans le glamour, des artistes venus de lointains pays pour régaler nos yeux avec des effeuillages, des shows comiques, des chansons engagées... vivement l'an prochain!
affligeant !!! Ca ne peut intéresser que le troupeau.
Navrant....
Celà devrait être interdit ????? Euh là, on se calme !!! Nul ne vous oblige à participer, en revanche de là à l'interdire !!! Ne vous inquiétez pas, celà n'a pas été financé par vos impots !!!!
C'est plus défouloir pour ceux qui le font que burlesque pour ceux qui le voient..il semble ! Pas convaincue !
Vous avez dit Corse burlesque...
Marrant le délire "keupon-érotico-pictural" ! (5:30) Je vais tester…
c est nul .......c est honteux de faire voir de telles choses qui finance ? cela devrais être interdit ...... ces Parisiens ne savent plus quoi inventer pour ce faire remarquer
super reportage!
Si le poil n'est plus obscène, est-il burlesque ?