LA PAROLE À L’ACCUSÉ
Le 25 mai, Lemonde.fr publiait une interview exclusive de Julien Coupat, maintenu en détention préventive depuis plus de sept mois à la prison de la Santé. Un entretien passionnant dans lequel celui qu’on accuse d’être le chef d’un « groupuscule d’ultra gauche » prêt à faire usage du terrorisme, donne sa version des faits.Il en profite également pour livrer avec humour sa vision corrosive de la société, sa propre définition du « terrorisme », de « l’ultra gauche », et de la façon dont selon lui, le gouvernement instrumentalise ces notions.
A lire absolument ici.
Pour mieux comprendre cette « affaire », son point de départ, ses prémices et ses développements, le magazine Le Tigre a concocté un très bon récapitulatif. Tentative de réorganisation chronologique de l’affaire dite « de Tarnac ». Un complément indispensable à lire ici.
Enfin pour les plus curieux, Médiapart met à la disposition des internautes l’entièreté du rapport de la sous direction antiterroriste de la police judiciaire. Il est disponible ici.
Antoine Sanchez
Commentaires
En ce qui concerne Coupat : "individuer l’ennemi afin de le couper du peuple", ce n'est pas trop difficile, vu l'absence de lien entre Coupat et le "peuple". A la prison de la santé, bon nombre de taulards voulaient lui faire la peau. Les matons eux-mêmes avaient reçu des consignes pour le protéger. Que voulez-vous, autrefois le "peuple" s'identifiait au premier bourgeois venu qui lui parlait insurrection ; depuis l'effondrement du communisme, celui-ci est beaucoup plus sceptique à l'endroit des chouchous subversifs...Et qui blâmera ce bon sens démocratique ? n'est-ce pas l'essence même de la démocratie que de remettre en question les bonnes intentions de nos élites ?
il est libéré cettte apres midi.Comme ca la securite va pouvoir enfin s'occuper du probleme n°1 en France: les doudous à l'arme blanche en maternelle et primaire! et Darcos de s'engouffrer de bon coeur la dedans... faut voir ce que va dire Coupat ces prochains jours...
assez d'accord avec Hakan Krallö
"L'essentiel, dans la guerre moderne, est cette "bataille des cœurs et des esprits" où tous les coups sont permis. Le procédé élémentaire, ici, est invariable : individuer l'ennemi afin de le couper du peuple et de la raison commune, l'exposer sous les atours du monstre, le diffamer, l'humilier publiquement, inciter les plus vils à l'accabler de leurs crachats, les encourager à la haine" ILLUSTRATION : post 1 "Mais il n'y a pas d'"affaire de Tarnac" pas plus que d'"affaire Coupat", ou d'"affaire Hazan" [éditeur de L'insurrection qui vient]. Ce qu'il y a, c'est une oligarchie vacillante sous tous rapports, et qui devient féroce comme tout pouvoir devient féroce lorsqu'il se sent réellement menacé. Le Prince n'a plus d'autre soutien que la peur qu'il inspire quand sa vue n'excite plus dans le peuple que la haine et le mépris." "La révolte a des conditions, elle n'a pas de cause" http://www.article11.info/spip/spip.php?article226
Qu’espèrent les barbouzes et autres endives stipendiées par des officines douteuses en venant poster ici ? Sur le site du Monde, passe encore, mais à La Télé Libre, les lecteurs ont encore un cerveau : il serait bon de les en avertir...
On avait déjà le copié collé de Puerta pour l'article du monde sur le fil du Point Rouge..mais là, chapeau pour la compil. ! Merci la TLL !
Merci à la télé libre encore une fois de nous fournir ces informations inédites qui nous permettent de nous forger une idée plus précise sur les activités de cet activiste "terroriste" et son groupuscule d'acharnés pour le moins actif.
Au "Monde" on ne peut répondre que si on est abonné. Le post de JULES C. " A lire ce délire verbal, on se demande si la prison est la solution la meilleure pour soigner Julien Coupat d’affections mentales patentes. (délire de la persécution, perte du sens des réalités...). Elle l’est en tout cas pour en protéger la société." est donc hors de mes griffes mais honnêtement j'ai envie de le dézinguer. Minable provoc. Je lui souhaite de passer quelques mois en prison sur la foi d'un dossier vide.