Duel entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal : les premières réactions

Suite aux résultats qui donnent aux dernières nouvelles 30,4 % à Nicolas Sarkozy et 25 % à Ségolène Royal, voici les principales réactions des états-majors.

Le siège du Front National a été le théâtre de huées à l’annonce des résultats qui donnent au candidat du Front National le score de 11 %, soit son score le plus bas depuis plus de vingt ans à une élection présidentielle où il avait obtenu 14,88 % des suffrages. Lors de son allocution à 20h30, il a affirmé que « la seule façon de peser pour faire appliquer la politique nationale que les Français appellent de leurs voeux, c’est de faire élire des députés du FN à l’Assemblée Nationale », estimant avoir gagné la « bataille des idées » avec l’arrivée des thèmes de l’immigration, de l’identité nationale.

Brice Hortefeux, bras droit de Nicolas Sarkozy, a affirmé que l’UMP « n’avait jamais imaginé » que Nicolas Sarkozy puisse reccueillir 30 % des voix au premier tour, un « niveau très élevé », et il y a vu un « encouragement pour le deuxième tour ». Nicolas Sarkozy, dans une allocution aux militants à 20h30, a parlé d' »un nouveau rêve français, celui d’une république fraternelle où chacun trouvera sa place, où personne n’aura plus peur de l’autre… »

Ségolène Royal, depuis Melle, a lancé dimanche soir un appel à « toutes celles et ceux qui veulent faire triompher la République du respect » :  » Vous me donnez une responsabilité majeure, celle de porter le combat du changement pour que la France se relève (…) : dans 15 jours, la France va choisir son destin et son visage ». Le Premier secrétaire du Parti socialiste a déclaré dimanche sur France 2 que le PS « ne peut pas négocier avec qui que ce soit car cela n’est pas la démarche d’une élection présidentielle », répondant notamment à la question d’une alliance avec l’UDF.

Maxime Gremetz, député communiste, a de son côté appelé à un « véritable sursaut républicain » pour « faire barrage à la droite la plus dure et la plus cynique représentée par M. Sarkozy ».

La candidate de Lutte Ouvrière, Arlette Laguiller, n’a pas eu d’état d’âme car « le combat est dans la rue », appelant à la défaite de Nicolas Sarkozy, retenant sans doute les critiques qu’on lui avait faites lorsqu’elle avait refusé d’appeler à voter pour Jean-Marie Le Pen.

Pour finir, Gérard Schivardi, le candidat préféré des imitateurs politiques, s’est lui déclaré « un homme heureux » : « Cette base électorale va me permettre de monter un nouveau politique. Les maires qui m’entourent prendront la décision avec moi ».