Voici le communiqué que le bureau de Ségolène Royal vient d’envoyer aux rédactions, enfin des idées concrètes!

Propositions pour répondre à la crise économique et financière que Ségolène Royal a faites au cours de l’émission le grand rendez vous Europe 1/le Parisien/TV5, ce dimanche 
12 octobre

 

1 – Créer un ministère franco-allemand de l’économie préfigurant un futur gouvernement économique de la zone euro. La crise actuelle démontre en effet la nécessité d’une politique économique européenne forte et d’un plan de relance à l’échelle de l’Union. Ce ministère serait en particulier chargé de créer les conditions d’une croissance verte en investissant dans les technologies environnementales.

2 – Agir pour le pouvoir d’achat en révolutionnant la fiscalité française : fusion de la csg et de l’impôt sur le revenu et suppression d’une partie (20 milliards) de niches fiscales qui permettraient par exemple de redistribuer 1000 euros à 20 millions de familles, sous forme de baisse d’impôts.

3 – Pour soutenir et accompagner les entreprises dans leur développement, constituer une véritable banque publique. Constatant les insuffisances actuelles d’Oséo, cette banque serait adossée à la caisse des dépôts et consignations ; elle accorderait des crédits de court terme (trésorerie) et de long terme.

 4 – Imposer à l’ensemble des acteurs financiers le respect de la réglementation dite de Bale 2. Cette réglementation qui contraint les banques à détenir un euro de fonds propres pour 12 euros de crédits ne s’applique pas aujourd’hui à un certain nombre d’acteurs, notamment les fonds spéculatifs.

5 – Agir contre les paradis fiscaux de deux façons : d’une part engager une réflexion collective au sein de l’union européenne ; d’autre part interdire aux fonds et aux banques domiciliés dans les paradis fiscaux d’investir sur les marchés de l’union européenne

6 – Contraindre les banques à conserver dans leurs bilans les créances qu’elles revendent aujourd’hui à d’autres acteurs financiers. La  crise actuelle est en effet le résultat pour une large part de la « titrisation ». Cette réforme devrait être faite dans l’Union européenne et dans les pays du G7g.