En exclu, Philippe Jonneskindt nous avait présenté la semaine dernière, le combat des ouvriers de Main-Sécurité, sous traitant de l’usine Arcelor-Mittal de Dunkerque. Suite à un mouvement de grève, 11 ouvriers sont menacés de licenciement. Philippe poursuit le feuilleton de ce mouvement social.

L’attente, pour les salariés mis à pied de Main-Sécurité, est longue, mais la détermination ne faiblit pas. De nombreux soutiens humains, financiers et logistiques leurs permettent de résister. Le piquet de grève situé sur un rond-point devant l’entrée principale d’Arcelor-Mittal s’organise. Un généreux commerçant leurs à prêté des caravanes, les nuits sont encore fraiches en cette saison ! Ces grévistes bénéficient également de l’appui de la population, informée par tracts, distribués lors des marchés. La municipalité de Grande-Synthe leur apporte aussi un soutien inconditionnel.

Les entretiens individuels n’ayant pas pu se faire à Dunkerque, c’est à Paris qu’ils ont eu lieu. Tout en restant prudents les salariés syndiqués et leurs responsables de la CGT, pensent qu’il y a une évolution de la part de la direction de Main-Sécurité et espèrent que les licenciements pourront être évités. Ils craignent néanmoins que les salariés soient mutés sur d’autres sites, situés dans d’autres villes. En fonction de leurs maigres salaires, ceux-ci seraient dans l’incapacité d’assurer le surplus du coût de transport et devraient malgré eux démissionner !

A suivre…

Philippe Jonneskindt