La P’tite Manif « Casse-toi Pov’ Con »

Bonjour, voici une lettre que j'ai adressée à Sarko sans réponses ...... Lettre Ouverte à Monsieur Nicolas Sarkozy Président de la république Française Monsieur Le Président, Je vous fais une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps… Le 15 octobre 2009, j’ai pris rendez-vous avec le président du CCAS de Saint-Mandé, 1er adjoint au maire et conseiller général, pour lui faire part de ma situation : je suis au chômage en fin de droits avec un jeune enfant, et une fois payé mon loyer et mes factures, il me reste à peine 50cts d’euros par jour pour vivre. Jusque là rien d’exceptionnel, nous sommes quelques millions dans cette situation. Sans même attendre de savoir ce que je pouvais éventuellement lui demander, ce monsieur m’a insultée avec mépris, d’abord en me disant que ce n’est pas à la mairie de me nourrir… Il m’a lancé « Vous n’avez qu’à trouver du travail ». Je lui rétorque « Ce n’est pas faute de chercher, n’ayant fait que des CDD, avec la crise c’est très dur (et comme je ne m’appelle pas Sarkozy) même avec un Bac +2, les propositions ne pleuvent pas ». Il me répond « VOUS N’AVEZ QU’A FAIRE N’IMPORTE QUOI ! ». « Ca veut dire quoi faire n’importe quoi, aller faire le bois ? », lui demandais-je. « Je ne vous ai pas dit d’aller faire la pute, allez chez Age Inter Services, ils vous donneront du travail. Y A PAS BESOIN DE SAVOIR PARLER FRANÇAIS POUR FAIRE CA ! » Ce jour-là, j’étais accompagnée d’une jeune femme que son conjoint venait de mettre à la rue pour la énième fois à coups de poing. Elle était venue le voir pour lui demander une solution d’hébergement : il faut voir avec quel mépris et quelle méchanceté il lui a parlé ! Je suis française, diplômée de PARIS V, et si cet élu parle la langue de bois, je pense sans prétention, et je remercie pour cela les formidables profs de l’éducation nationale, que je parle plutôt bien la langue de Molière. Et combien même, je ne serais pas française, et ne parlerais pas correctement le français, ça ne donne le droit à personne de parler de cette façon à qui que ce soit. A St-Mandé, c’est « Vivons ensemble entre riches » et le mot liberté veut dire Liberté des uns à disposer des autres ………….! J’ai demandé un Rendez-vous avec le Député Maire UMP de Saint-Mandé, sans succès après une dizaine d’appels auprès de son secrétariat depuis plusieurs mois. En septembre 2008, les services fiscaux m’ont refusé un dégrèvement pour les impôts sur le revenus (j’ai pratiquement travaillé toute l’année 2007 en CDD), alors que j’étais au chômage et en fin de droits en octobre 2008, alors que certains bénéficiaient du bouclier fiscale et se voyait rendre des sommes non négligeables. J’ai aussi payé ma taxe d’habitation avec la prime de noël ! Le conciliateur fiscal s’est contenté de me donner des leçons ! Paraît que 2010, c’est : « L’année de la lutte contre les violences faites aux femmes » Il faudrait d’abord que les élus de la République commencent par respecter les citoyennes sans les juger ou les insulter (je fais partie de ces femmes qui ont refusé de subir des violences). Alors croyez-moi Monsieur le président de la République, que lorsque j’entends parler notamment à la télé vos ministres sur ce sujet et les millions qui vont êtres débloquer pour lutter contre la violence faite aux femmes et aux SDF, ça me fait rire !!!! Monsieur le président de la République, je ne vous écris pas pour faire pleurer dans les chaumières, ce n’est pas mon genre et malheureusement, il ya des situations beaucoup plus dramatiques dans notre pays, mais plutôt pour dénoncer les propos de cet élu de la république. Je souhaiterais que l’on me traduise: « FAIRE N’IMPORTE QUOI » ET « Y A PAS BESOIN DE SAVOIR PARLER FRANÇAIS POUR FAIRE CA ». CELA VEUT DIRE QUOI ? Monsieur Le Président, si vous me poursuivez, prévenez vos gendarmes que je n’aurais pas d’armes……………………excepté ma langue et ma plume. Une femme qui attend Plus de respect et moins de mépris !  0962147531 Le démocrate exige que tous les citoyens prennent le départ sur la même ligne. L’homme de droite estime qu’on devrait en arrêter quelques uns en route. L’homme de gauche voudrait qu’ils finissent tous premiers. (Oscar Wilde)