EXCLUSIF : LES FICELLES DE WIKILEAKS RÉVÉLÉES PAR WIKIREBELS ! La chaîne suédoise SVT a réalisé un film…

EXCLUSIF : LES FICELLES DE WIKILEAKS RÉVÉLÉES PAR WIKIREBELS !

La chaîne suédoise SVT a réalisé un film documentaire (en anglais) d’une heure sur les coulisses du site WikiLeaks – spécialisé dans la récolte d’informations confidentielles – qui avait fait un buzz mondial et embarrassé de nombreux chefs d’Etat le mois dernier en publiant plus de 250 000 télégrammes diplomatiques émis par le gouvernement des Etats-Unis et le réseau des ambassades américaines.

Publié en quatre parties sur YouTube, WikiRebels revient sur les mystères et les évolutions de l’organisation. Les réalisateurs Jesper Huor et Bosse Lindqvist ont notamment visité les endroits dans lesquels WikiLeaks opère et interviewé les principales figures de l’organigramme, dont Julian Assange, co-fondateur de WikiLeaks.

Ajout du 15 décembre

Ashley Greene et Thibault Pomares ont tous les deux visionnés le docs, et voici le texte qu’ils nous ont envoyé:

WIKIREBELS est sans conteste le documentaire qui, à ce jour, livre le plus d’informations sur le site web le plus controversé du moment : Wikileaks. On y apprend comment Assange et ses comparses de l’ombre ont utilisé les pays nordiques et les lois sur la transparence pour monter une véritable bombe à retardement dès l’année 2006. Basée dans les « refuges journalistiques » que sont l’Islande et la Suède, l’entreprise bénévole ne tarde pas à publier ses premières fuites. Arrivent alors les Warlogs, qui forgeront la notoriété du site et lèveront le voile sur l’atroce versant de la guerre en Irak. C’est vidéos à l’appui qu’Assange et Cie montreront les multiples meurtres de civils, d’enfants ou de journalistes.

Aussi, dans le but de ne pas rabâcher ce que l’on entend chaque jour en allumant son poste, Wikirebels nous en apprend plus sur le célèbre co-fondateur de Wikileaks : Julian Assange. On découvre comment cet australien s’est retrouvé du jour au lendemain à la une de tous les journaux et sur les panneaux « wanted » des polices internationales. D’autre part, les différends entre Assange et les institutions ne sont pas nouveaux. Alors qu’il n’avait que 22 ans et qu’il se faisait appeler Mendax, Assange était déjà un hacker qui traînait plus d’une vingtaine d’accusations dernière lui. Un caméléon aux coupes de cheveux changeantes qui faisait ses armes lors de sessions de hacking, visant notamment la NASA.

Enfin, le seul reproche que l’on puisse faire au travail de Jesper Huor et Bosse Lindqvist est que les deux réalisateurs n’aient pas mis leurs caméras dans les pattes des diplomates. En effet, ce reportage ne va que dans un sens, décrivant les membres de Wikileaks comme des martyrs du journalisme, sans traiter de problèmes éthiques ou moraux. Peut-être est-ce le but du reportage : faire fi des aspects politiques pour se concentrer sur l’essentiel : Wikileaks, ou la transparence à tout prix.

WikiRebels – Partie 1

WikiRebels – Partie 2

WikiRebels – Partie 3

WikiRebels – Partie 4