Qui bosse quand tout le monde dort en hiver ? N’Fanteh et Thibault ont fait une nuit blanche, à la rencontre des travailleurs de la nuit à Paris. Portraits sensibles de ceux qui préparent le monde de la journée. N’hésitez pas à livrer votre propre expérience nocturne dans les commentaires.

Tenues de travail réglementaires enfilées, le top chrono est lancé

Décembre 2012. A l’heure où la plupart des habitants de la ville s’apprêtent à souffler après une journée de travail, certains commencent tout juste à occuper leur poste. Tout doit être prêt avant que la vie « des gens de la journée » reprenne. Ces travailleurs de l’ombre affrontent pour certains le froid, pour d’autres la solitude sur fond de fatigue. Bien que la rémunération est indéniablement plus élevée, cette vie aux horaires atypiques et décalées s’accompagnent pour beaucoup de quelques sacrifices.

En 2009, 15,2 % des salariés (21,4 % d’hommes et 9 % de femmes), soit 3,5 millions de personnes, travaillaient la nuit, habituellement ou occasionnellement selon une étude du ministère du travail et de l’emploi.

Journaliste : N’Fanteh Minteh
Image, montage et musique : Thibault Pomares