TU ME FAIS TOURNER LA FRANCE – BEST OF 2/2

En ce moment je rate toutes mes balises a. Quarante ans Jimi Hendrix : http://www.youtube.com/watch?v=1pJXZgB3v98&feature=related

A propos du dernier lien Bivouac : on a vu ce qu' a donné la guerre des civilisations du gouvernement républicain de Bush le born again ... ça me rappelle quelqu' un sur ce fil. Aussi fanatiquement religieuse que les ennemis des démocraties laïques, on peut affirmer sans se tromper trop que Brigitte = islamiste. Pour éradiquer ces fous furieux, éradiquons d' abord dieu : Le Geste créateur est inadmissible Qu'entend-on par créer ? Qu'est-ce que créer ? Est-ce prendre des matériaux épars, séparés, mais existants, puis, utilisant certains principes expérimentés, appliquant certaines règles connues, rapprocher, grouper, sérier, associer, ajuster ces matériaux, afin d'en faire quelque chose ? Non ! Cela n'est pas créer. Exemples : Peut-on dire d'une maison qu'elle a été créée ? - Non ! Elle a été construite. Peut-on dire d'un meuble qu'il a été créé ? - Non ! Il a été fabriqué. Peut-on dire d'un livre qu'il a été créé ? - Non ! Il a été composé, imprimé. Donc, prendre des matériaux existants et en faire quelque chose ce n'est pas créer. Qu'est-ce donc que créer ? Créer... je suis, ma foi, fort embarrassé d'expliquer l'inexplicable, de définir l'indéfinissable ; je vais, néanmoins, tenter de me faire comprendre. Créer, c'est tirer quelque chose de rien ; c'est avec rien du tout faire quelque chose ; c'est appeler le néant à l'être. Or, j'imagine qu'il ne se trouve pas une seule personne douée de raison qui puisse concevoir et admettre que de rien on puisse tirer quelque chose, qu'avec rien il soit possible de faire quelque chose. Supposez un mathématicien ; choisissez le calculateur le plus émérite, placez derrière lui un gigantesque tableau noir ; priez-le de tracer sur ce tableau noir des zéros et des zéros ; il aura beau totaliser, multiplier, se livrer à toutes les opérations de la mathématique, il ne parviendra jamais à extraire de l'accumulation de ces zéros une seule unité. Avec rien, on ne fait rien ; avec rien on ne peut rien faire et le fameux aphorisme de Lucrèce ex nihilo nihil reste l'expression d'une certitude et d'une évidence manifeste. Le geste créateur est un geste impossible à admettre et une absurdité. Créer, c'est donc une expression mystique, religieuse, pouvant posséder quelque valeur aux yeux des personnes à qui il plaît de croire ce qu'elles ne comprennent pas et à qui la foi s'impose d'autant plus qu'elles comprennent moins ; mais créer est une expression vide de sens pour tout homme avisé, attentif, aux yeux de qui les mots n'ont de valeur que dans la mesure dans laquelle ils représentent une réalité ou une possibilité. En conséquence, l'hypothèse d'un Être véritablement créateur est une hypothèse que la raison repousse. L'Être créateur n'existe pas, ne peut pas exister. DEUXIÈME ARGUMENT Le "pur Esprit" ne peut avoir déterminé l'Univers Aux croyants qui, en dépit de toute raison, persistent à admettre la possibilité de la création, je dirai qu'il est, en tous les cas, impossible d'attribuer cette création à leur Dieu. Leur Dieu est pur Esprit. Et je dis que le pur Esprit : l'Immatériel ne peut avoir déterminé l'Univers : le Matériel. Voici pourquoi : Le pur Esprit n'est pas séparé de l'Univers par une différence de degré, de quantité, mais par une différence de nature, de qualité. En sorte que le pur Esprit n'est et ne peut pas plus être une amplification de l'Univers que l'Univers n'est et ne peut être une réduction du pur Esprit. La différence ici n'est pas seulement une distinction, mais une opposition, opposition de nature : essentielle, fondamentale, irréductible, absolue. Entre le pur Esprit et l'Univers, il n'y a pas seulement un fossé plus ou moins large et profond qu'il serait, à la rigueur, possible de combler ou de franchir ; il y a un véritable abîme, dont telles sont la profondeur et l'étendue que, quel que soit l'effort tenté, rien ni personne ne saurait combler ni franchir cet abîme. Et je mets le philosophe le plus subtil comme le mathématicien le plus consommé au défi de jeter un pont, c'est-à-dire d'établir un rapport -quel qu'il soit - (et à plus forte raison un rapport aussi direct et aussi étroit que celui qui relie la cause à l'effet) entre le pur Esprit et l'Univers. Le pur Esprit ne supporte aucun alliage matériel ; il ne comporte ni forme, ni corps, ni ligne, ni matière, ni proportion, ni étendue, ni durée, ni profondeur, ni surface, ni volume, ni couleur, ni son, ni densité. Or, dans l'Univers, tout, au contraire est forme, corps, ligne, matière, proportion, étendue, durée, profondeur, surface, volume, couleur, son, densité. Comment admettre que cela a été déterminé par ceci ? C'est impossible. Arrivé à ce point de ma démonstration, je campe solidement sur les deux arguments qui précèdent, la conclusion suivante : Nous avons vu que l'hypothèse d'une Puissance véritablement créatrice est inadmissible ; nous avons vu, en second lieu, que, même si l'on persiste à croire en cette Puissance, on ne saurait admettre que l'Univers essentiellement matériel ait été déterminé par le pur Esprit essentiellement immatériel ; Si, néanmoins, vous vous obstinez, croyants, à affirmer que c'est votre Dieu qui a créé l'Univers, le moment est venu de nous demander où, dans l'hypothèse Dieu, se trouvait la Matière, à l'origine, au commencement. Eh bien ! de deux choses l'une : ou bien la Matière était hors de Dieu ; ou bien elle était en Dieu (et vous ne sauriez lui assigner une troisième place). Dans le premier cas, si elle était hors de Dieu, c'est que Dieu n'a pas eu besoin de la créer, puisqu'elle existait déjà ; c'est qu'elle coexistait avec Dieu, c'est qu'elle était concomitante avec lui et, alors, votre Dieu n'est pas créateur ; Dans le second cas, c'est-à-dire, si elle n'était pas hors de dieu, elle était en Dieu ; et dans ce cas, j'en conclus : 1° Que Dieu n'est pas pur Esprit, puisqu'il portait en lui une parcelle de matière, et quelle parcelle : la totalité des Mondes matériels ! 2° Que Dieu, portant la matière en lui, n'a pas eu à la créer, puisqu'elle existait ; il n'a eu qu'à l'en faire sortir ; et, alors, la création cesse d'être un acte de création véritable et se réduit à un acte d'extériorisation. Dans les deux cas, pas de création. TROISIÈME ARGUMENT Le Parfait ne peut produire l'imparfait Je suis certain que si je posais à un croyant cette question : L'imparfait peut-il produire le parfait ? ce croyant me répondrait sans la moindre hésitation et sans crainte de se tromper : L'imparfait ne peut produire le parfait. Or, je dis, moi, : Le parfait ne peut pas produire l'imparfait et je soutiens que ma proposition possède la même force et la même exactitude que la précédente, et pour les mêmes raisons. Ici encore : entre le parfait et l'imparfait il n'y a pas seulement une différence de degré, de quantité, mais une différence de qualité, de nature, une opposition essentielle, fondamentale, irréductible, absolue. Ici encore : entre le parfait et l'imparfait, il n'y a pas seulement un fossé plus ou moins profond et large, mais un abîme si vaste et si profond que rien ne saurait le franchir, ni le combler. Le parfait, c'est l'absolu ; l'imparfait, c'est le relatif ; au regard du parfait qui est tout, le relatif, le contingent n'est rien ; au regard du parfait, le relatif est sans valeur, il n'existe pas, et il n'est au pouvoir d'aucun mathématicien ni d'aucun philosophe d'établir un rapport - quel qu'il soit - entre le relatif et l'absolu ; a fortiori, ce rapport est-il impossible, quand il s'agit d'un rapport aussi rigoureux et précis que celui qui doit nécessairement unir la Cause à l'Effet. Il est donc impossible que le parfait ait déterminé l'imparfait. Par contre, il existe un rapport direct, fatal, et, en quelque sorte mathématique, entre l'oeuvre et celui qui en est l'auteur : tant vaut l'oeuvre tant vaut l'ouvrier ; tant vaut l'ouvrier tant vaut l'oeuvre ; c'est à l'oeuvre qu'on reconnaît l'ouvrier, comme c'est au fruit qu'on reconnaît l'arbre. Si j'examine une rédaction mal faite, où abondent les fautes françaises, où les phrases sont mal construites, où le style est pauvre et relâché, où les idées sont rares et banales, où les connaissances sont inexactes, je n'aurai pas l'idée d'attribuer cette mauvaise page de français à un ciseleur de phrases, à un des maîtres de la littérature. Si je jette les yeux sur un dessin mal fait, où les lignes sont mal tracées, les règles de la perspective et de la proportion violées, il ne me viendra jamais à la pensée d'attribuer cette ébauche rudimentaire à un professeur, à un maître, à un artiste. Sans la moindre hésitation, je dirai : c'est l'oeuvre d'un élève, d'un apprenti, d'une enfant ; et j'ai l'assurance de ne pas commettre d'erreur, tant il est vrai que l'oeuvre porte la marque de l'ouvrier et que, par l'oeuvre, on peut apprécier l'auteur de celle-ci. Or, la Nature est belle ; l'Univers est magnifique et j'admire passionnément, autant que qui que ce soit, les splendeurs, les magnificences dont il nous offre l'incessant spectacle. Pourtant, si enthousiaste que je sois aux beautés de la Nature et quelqu'hommage que je leur rende, je ne puis dire que l'Univers est une oeuvre sans défaut, irréprochable, parfaite. Et personne n'oserait soutenir une telle opinion. L'Univers est donc une oeuvre imparfaite. En conséquence je dis : Il y a toujours entre l'oeuvre et l'auteur de celle-ci un rapport rigoureux, étroit, mathématique ; or, l'Univers est une oeuvre imparfaite ; donc l'auteur de cette oeuvre ne peut être qu'imparfait. Ce syllogisme aboutit à frapper d'imperfection le Dieu des croyants et, conséquemment, à le nier. Je puis encore raisonner comme suit : Ou bien ce n'est pas Dieu qui est l'auteur de l'Univers (j'exprime ainsi ma conviction). Ou bien, si vous persistez à affirmer que c'est lui qui en est l'auteur, l'Univers étant une oeuvre imparfaite, votre Dieu est lui-même imparfait. Syllogisme ou dilemme, la conclusion du raisonnement reste la même : Le parfait ne peut déterminer l'imparfait. (A suivre) _ Merci, camarade Sébastien Faure, Anarchie vaincra ; mais faut juste qu' j'vous dise que maintenant l'on sait que l' excès de positivisme apporte le malheur aussi sûrement que la religion. C' est juste pour voir comment ça va résonner ds la tête à Brigitte. D' ailleurs pour ça que depuis déjà quarante ans Jimi Hendrix a choisi l' enfer pour bien faire hurler sa guitare ...

Quoi ? de la philosophie pour Brigitte ? mais elle a déjà toutes les réponses existentielles livrées clé en main par la compagnie In God We Trust™ ! pas la peine ! Et puisqu' Onfray parle cette année de Freud, en voici une petite citation : "Celui qui est parvenu à accepter sans critique toutes les absurdités que lui offrent les doctrines religieuses, et même à fermer les yeux sur leurs mutuelles contradictions, n’est pas quelqu’un dont la faiblesse de pensée doive nous surprendre outre mesure. Or nous n’avons pas d’autres moyens pour dominer nos pulsions que notre intelligence. Comment peut-on attendre de personnes qui se trouvent sous la domination d’interdits de penser qu’ils accèdent à l’idéal psychologique, au primat de l’intelligence?" (Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

Le message passe pas, pas assez de beurre : http://www.dailymotion.com/video/x4mrjz_dvd2005bonusrien-de-rien_fun

Pourtant religion et beurre au cul ... Bernadette s' en birou encore.

Oups, non ! au dessus de toi c' est notre chère Lucifer ! Private joke aussi : Lucifer est attendue à la c****e !

Complètement d' accord avec toi, Trinita ; d' ailleurs c' est ce que j' ai légèrement suggéré avec mon "quoique ... pas que !". Pour moi, le pendant des Bivouac c' est, en gros, la Dieudo-connection ; et même des moins extrémistes. Mais avec Brigitte, mieux vaut aller au plus simple ; ne pas trop la perdre ds les méandres de la complexité ... a comprendrait pas. Y a qu' a voir comme Rantanplan (au dessus de toi, sort le parapluie) n' arrive pas à concevoir que Tonto n' aime pas les islamistes non plus. Quand tu auras rédigé ta thèse, tu sais où tu pourras la publier (private joke criquassien) ; ) _ @ Cazo : c' était de l' humour mélancolique à froid, tu l' auras compris ; même Aslan je suis sûr qu' il ne me tiendra pas rigueur pour Caroline Fourest.

PS : ceux qui ethnicisent les problèmes sociaux (-"j' ai une gueule de problème social ?", m' invective un jeune problème), ce sont les Bivouacs, bien entendu. Je précise, on sait jamais. Quoique ... pas que !

C' est l' ignominie la plus totale que de se masturber -et en publique- sur l' assassinat d' un être humain. Ca ne m' étonne pas d' un facho, mais d' une mémé à chachat ? ... Les musulmans de France et de planète Terre sont ils à l' image de cette poignée de bouchers ? on dit que la majorité des musulmans pratiquent leur foi de manière pacifique. Ce qui est sûr c' est que si ceux qui ethnicisent les troubles sociaux français prenaient le pouvoir, ils ne feraient pas de cadeaux à une personne comme toi, Brigitte. A moins que tu n' enfiles le brassard, et encore. A propos de Fitna : http://www.dailymotion.com/video/x504du_que-penser-de-fitna_news _ Caroline Fourest d' un côté, quelques mots d' elle sur les tenants du complot du 11/9 de l' autre ... ça va me désolidariser d' Aslan et Cazo aussi -la solitude.

... @ Cazo : et ds les commentaires du lien post 112, j' ai trouvé ça : "selon les stats sur 1 milliard 300 de muzz seuls 15 % sont des fous furieux du type mari de naama". Je préciserai qu' en plus ces "15%" se trouvent concentrés dans certaines régions précises du globe. Puis je rajouterai que les premières victimes de ces tarés moyen-âgeux sont d' abords les musulmans ; non, d' abord les musulmanes ... Tiens ! tu vois que tu le fais, l' amalgame post 100, Brigitte ! Tu penses avec tes tripes, c' est pas bon pour la réflexion, mais ta toute dernière phrase post 119 est sensée ... profite de l' élan pour intégrer les données suivantes : Le modèle républicain et les musulmans français à l’épreuve Mais la meilleure preuve du pudding est qu’on le mange : la République et la place des musulmans dans la communauté nationale ont eu l’occasion d’être éprouvées ces dernières années. D’abord en dépit de la crise économique et du retrait de l’Etat qui laminent notre modèle social, l’attitude des Français se réfère toujours aux principes républicains. Alors même que beaucoup se disent racistes, les Français estiment majoritairement que ce sont les jeunes d’origine maghrébine qui subissent le racisme et qu’il faut lutter contre les discriminations. Les trois quarts des Français estiment qu’il faut être plus sévère contre le racisme et réprimer plus durement les dégradations de mosquées. Une majorité estime que les musulmans doivent pouvoir pratiquer normalement leur religion. Par ailleurs notre modèle aura été ces dernières années éprouvé par les évènements nationaux et internationaux. La première guerre du Golfe, à laquelle s’était opposée l’opinion jusqu’à l’ultimatum fixé à Saddam Hussein, n’avait pas suscité d’opposition à caractère religieux en dépit de la présence des troupes françaises dans la coalition pour faire partir les troupes ira- kiennes du Koweït. La seconde guerre n’avait pas de raison d’être une épreuve nationale puisque la France était à la tête de la coalition s’opposant à l’Onu. L’enlèvement des journalistes Christian Chesneaux et Georges Malbrunot qui avait été justifié par la loi contre le « voile » à l’école avait été énergiquement condamné par les différentes sensibilités du culte musulman en France. Cette loi contre les signes religieux distinctifs à l’école avait elle même été soutenue par l’opinion et a fortiori les enseignants qui étaient touchés dans 10 % des établissements scolaires. Ils indiquaient d’ailleurs être inquiets, non pas tant par les signes religieux ostensibles, que par les importations dans les cours de récréations par certains jeunes du conflit israélo-palestinien. Les musulmans eux-mêmes furent, à propos de cette loi, sous tension. Hostiles à la loi car y voyant une stigmatisation de leur religion, ils n’étaient pas pour autant solidaires des quelques manifestations qui s’y opposaient. Leurs aspirations majoritaires demeurant le droit à la ressemblance au sein de la communauté nationale plus que la distinction. Et son application se déroula sans incidents. Au total, au-delà de la lettre de la loi, les Français y auront vu un élément de réassurance sur le fait que demeurait l’adhésion à un certain nombre de valeurs communes. L’Etat s’étant chez nous formé avant la nation, la définition de la communauté nationale se sera construite à partir d’une norme extérieure : le droit divin, le monarque extérieur, les Lumières, la République et ces dernières années l’Europe, son prolongement. A ce propos, on ne peut qu’être frappé du fait qu’en début de débat référendaire sur le traité constitutionnel européen, la question turque vint en tête des enjeux politiques. Le débat sur l’intégration de ce pays, dont ne fut pas exempt la dimension religieuse, fut la session de rattrapage du débat sur l’élargissement de l’Union européenne à 25 dont le pays avait été privé. Les Français voyaient dans cet élargissement une remise en cause d’une Europe-puissance dont on voyait se diluer le projet et la géographie. Puis, le pays s’étant engagé dans le débat de fond (contenu de l’Europe souhaitable, à partir de la directive Bolkestein), la question de l’espace européen et de la différence sociale, géographique, culturelle et religieuse de la Turquie devenait alors secondaire. Intégration des immigrés, perception des musulmans et de l’islam, attitude à l’égard de l’intégration de la Turquie en Europe, tout cela confirme que, en France, l’interrogation sur le fondement et l’effectivité du contrat et du projet entraîne ipso-facto un besoin de réassurance sur l’adhésion des membres à la communauté. Quand la croyance vacille, on attend plus encore du croyant qu’il reconnaisse ce contrat et y adhère. La République pour contrer l’Eglise catholique, s’est bien instituée en communauté laïque et universelle souhaitant assumer à la fois les moyens et les finalités humaines ici-bas. Cela rend la France rétive à toute guerre des civilisations ou de religions et exigeante sur le refus que quelque religion singulière n’empiète sur l’espace public. Lorsque ce refus culturel se double de représentations sociales attachées à une religion minoritaire implantée dans des catégories populaires, il faut alors puiser dans l’imaginaire républicainet l’égalité, pour le rappeler à ses devoirs. Stéphane Rozès est directeur de Csa-Opinion et maître de conférences à Sciences-Po, Paris. Extrait du colloque "Islam média et opinions publiques, déconstruire le choc des civilisations" organisé le 1erjuillet 2005 par la commission, la Ligue des droits de l’homme, le Monde diplomatique, la Ligue de l’enseignement, la Commission nationale française pour l’Unesco et l’Unesco. _ Mais ... tout ce travail pour que les Bivouac happent les Brigittes du quotidien ... Je rejoins le constat mélancolique de Tonto @97. http://www.youtube.com/watch?v=UuHDceDUSyU

Ce bla-bla fait un tour plus exhaustif de la question de l' islam en France, que les manipulations autour de l' islamisme international de Bivouac, qui s' ingénie ainsi à propager l' amalgame dont je te parle post 100. Quant aux versets du coran, pourquoi n' en parlerais tu pas avec un imam (pas trop intégriste de préférence) ? tu crois vraiment que les musulmans français sont pédophiles et que ce sont eux qui ont décapités Daniel Pearl ? Suite de l' article de Stéphane Rozès : Les tensions Islam-République selon l’opinion On constate chez les Français un écart entre le modèle républicain régissant les relations interpersonnelles et institutionnelles et ce que donnent à voir leurs attitudes et comportements. Il en est ainsi du regard de l’ensemble des Français sur les musulmans et leur insertion dans la société. En 2004, les Français estiment majoritairement (57 %) que les « musulmans forment un groupe à part dans la société » contre 41% pour les juifs et 13% pour les catholiques. Pourtant lorsque parmi eux l’on interroge les musulmans, ces derniers disent que pour eux « la République est importante » (93%), qu’il faut « considérer de façon égale les individus quelles que soient leurs religions » (93 %) et qu’ils sont d’accord « avec le principe de séparation de l’Eglise et de l’Etat » (68 %). Mais derrière ces jugements, demeure déjà la question religieuse et de l’islam stricto sensu. Pour seulement 22 %, l’islam évoque quelque chose de positif (35 % de négatif et 40 % ni positif ni négatif), cela monte à 28 % pour le judaïsme (21 % négatif et 48 % ni l’un ni l’autre), 36 % pour le bouddhisme (13 % de négatif et 45 % ni l’un ni l’autre), 42 % pour le catholicisme (contre 16 % et 15 %) et 68 % pour la laïcité (contre 9 % et 20 %). Pendant le débat sur les signes religieux distinctifs à l’école, et notamment le port du voile, ressortait des réunions de groupes l’idée que l’islam ou une certaine pratique de l’islam ne respectait pas l’égalité entre les femmes et les hommes. Les récits sur la situation des femmes dans les Etats musulmans auront pesé dans cette représentation. Bien entendu, et singulièrement à partir du 11 septembre 2001, le terrorisme islamiste aura donné corps à une représentation négative de l’islam. Mais la perception des musulmans ne se résume pas à la question religieuse dans la mesure où 77 % (contre 20 %) des Français estiment que « les musulmans sont des Français comme les autres » et que même dans un pays peu porté à l’idée de discrimination positive et attaché à la laïcité, il se trouve une moitié de nos compatriotes pour estimer que l’ « Etat doit faciliter le culte musulman » (47 % contre 46 %). Cette vision d’une tension entre d’une part une nation qui souhaite intégrer les musulmans et d’autre part des musulmans qui ne le souhaiteraient pas, réside dans l’idée que l’islam serait moins soluble dans une conception laïque et qu’en outre pour une moitié de nos compatriotes (46 %), les musulmans se considèreraient « d’abord comme musulmans avant d’être Français ». Réassurance sociale et distinction identitaire Outre l’image dégradée des régimes musulmans et des intégristes islamistes, la dimension sociale explique cette tension entre souhait d’intégration des musulmans au sein de la nation et mise à distance et déni de leur volonté de s’y insérer. Le musulman est ramené dans les représentations, la plupart du temps, non seulement à celui qui pratique l’islam, mais à celui, immigré ou enfant ou petit-enfant d’immigré, qui appartient le plus souvent à la condition ouvrière, ou comme l’on dit aujourd’hui, aux catégories populaires, aux cités. Les catégories de Français les plus critiques à l’égard de l’islam et des musulmans sont également celles les plus hostiles à l’immigration économique et les plus critiques à l’égard de la volonté et de l’efficacité de l’intégration des jeunes Français issus de parents immigrés. Ce sont les catégories les plus proches socialement des musulmans, les ouvriers, employés et non diplômés, qui les mettent à distance dans leurs représentations. Ils vivent, depuis trois décennies, les immigrés ou jeunes issus de l’immigration, comme des concurrents directs sur le marché du travail et du logement. Longtemps l’immigration (et l’immigré), réduite à celle en provenance du Maghreb et au musulman, était vécue comme la marque de sa propre ascension – les travaux les moins qualifiés étant «abandonnés » par les Français – ou la promesse de celle de ses enfants. A partir du milieu des années 1970, le chômage, notamment dans le secteur industriel, la métallurgie et l’automobile, va entraîner l’idée majoritaire dans la classe ouvrière, avec l’arrêt de l’immigration économique et les aides au retour, que c’est aux immigrés de faire les frais de la crise économique. L’immigré devient non plus la marque et le vecteur d’une projection positive dans un avenir commun, mais celui qui concurrence. En résumé, notre modèle d’intégration égalitaire et laïque se révèle efficace lorsqu’il est indexé sur une croissance et une mobilité sociale fortes qui réduisent les différences dans une projection positive dans un avenir commun. Ces dernières années, la crise économique et le retrait des politiques et de l’Etat amènent les plus fragilisés économiquement à se distinguer «identitairement » au nom de la nationalité, de l’histoire, de la religion, et au sein de cette dernière selon le genre, et à pointer, pour se sécuriser, le différent comme portant une responsabilité du cours des choses. Alors s’accroît l’écart entre les principes républicains et la réalité. Alors un espace est laissé aux tenants du cours des choses pour ethniciser la question sociale et la segmenter religieusement, et à l’intégrisme religieux pour offrir un repli identitaire à l’intérieur de la communauté. (A suivre) - http://www.youtube.com/watch?v=k3IbaRsvqds&feature=related

Bon aller, comme en fait c' est Rantanplan qu' à foutu la merde, en fait, Brigitte, je vais le (faire) dire avec plus de politesse : L’IMAGE DES MUSULMANS, MIROIR NATIONAL FRANÇAIS Stéphane Rozès L’actualité récente a troublé nombre d’observateurs étrangers sur l’attitude des Français à l’égard des questions religieuses en général et de l’islam en particulier. Nos compatriotes auront été, une fois n’est pas coutume, à l’unisson de leurs dirigeants pour refuser la guerre de l’administration Bush en Irak et le risque de « guerre des religions » qu’elle comportait, et dans le même temps ils auront soutenu une loi contre les signes religieux ostensibles à l’école au nom de la laïcité. L’un et l’autre de ces événements et l’image des musulmans sont révélateurs de notre modèle national à l’épreuve de la réalité actuelle. Des recouvrements … aux amalgames On peut constater des recouvrements entre les dimensions nationales, mémorielles et sociales qui s’entremêlent dans l’attitude des Français à l’égard de l’islam et la tendance à l’amalgame de la part de nos compatriotes. Recouvrements. En fait la question du rapport des Français à l’islam et aux musulmans renvoie d’abord à l’histoire nationale, à la façon dont la République s’est imposée face au catholicisme au travers d’un compromis laïque, renvoyant la religion à la sphère privée et à la spiritualité et en lui déniant toute intervention dans la sphère publique en contrepartie du respect et de l’égalité des différents cultes. Ce modèle républicain ignore les communautés, seul compte l’individu, plus précisément le citoyen dans sa capacité à se déterminer en mettant temporairement de côté ses appartenances sociales, religieuses, philosophiques pour se déterminer d’abord à partir de l’idée qu’il se fait du bien commun. Ce rapport à la citoyenneté et à la laïcité est en cohérence avec l’idée d’intégration à la nation. On ne devient pas français par le sang, l’ethnie ou la religion, on devient français par adhésion aux valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité et laïcité, valeurs pensées comme universelles, c’est-à-dire valables pour tout individu. Second déterminant de l’attitude à l’égard des musulmans, la trace dans la mémoire de la colonisation au Maghreb, qui marque encore notamment les Pieds-noirs comme Rantanplan et bien sûr les Français d’origine immigrée. Ainsi, il se trouve une majorité de nos compatriotes à estimer que l’Algérie aurait été plus heureuse au moment de la colonisation qu’actuellement sous le gouvernement Bouteflika. Enfin les représentations sociales sont au coeur des attitudes à l’égard de la religion des Maghrébins, qui constituent depuis plusieurs décennies une partie essentielle de la classe ouvrière française et dont les enfants de la seconde ou troisième générations habitent des quartiers cumulant des handicaps économiques, sociaux, culturels et scolaires. En outre, ces dernières années les inégalités socio-territoriales s’étant accrues, se renforcent dans les images – y compris véhiculées par les média - les recoupement d’images sociales, spatiales, culturelles et religieuses qui peuvent être «euphémisées », par exemple sous le vocable « jeunes des banlieues ». Ces différentes dimensions de notre modèle expliquent finalement à la fois le fait que vivent en France le plus grand nombre de musulmans d’Europe et, en même temps, le caractère peu visible de cette réalité, la capacité intégrative de la France par le mariage à partir des deuxième et troisième générations et la permanence de représentations distinctives et de discriminations non pas tant fondées sur le fait religieux mais social. Amalgames. L’analyste de l’opinion ne peut qu’être frappé du fait que dans les réunions de groupes qualitatives rassemblant des citoyens, les termes employés le sont la plupart du temps dans une certaine confusion. On utilisera indifféremment le terme d’ « immigrés », d’« étrangers », de « Maghrébins », de « Beurs », de « musulmans », d’« islamistes »… Constatons que les propos publiques et médiatiques ne sont pas eux-mêmes exempts de ce type d’approximations. L’analyste de l’opinion doit alors, avec précaution, comme l’archéologue devant reconstituer la cité, recueillir des données éparses et souvent paradoxales pour les accepter toutes et rendre compte des mécanismes d’attitudes à l’égard de l’islam et des musulmans à partir des sens et distances entre ces représentations. (A suivre)

Ce que fait Bivouac, au vu de ce que j' ai lu, c' est exactement l' amalgame que je dénonce post 100. Si tu n' est pas capable de le discerner, alors je ne peux rien pour toi ... Et fais gaffe, y a Rantanplan qui profite de tes sorties corporelles pour squatter ton enveloppe charnelle. Il va l' attifer et la maquiller selon ses goûts douteux (mini-jupe skaï rose et lipstick rouge-pute.) _ http://www.youtube.com/watch?v=tSlqUKSZfog&feature=related

Les pâquerettes ça sent meilleur que ta coloscopie verbale qui amalgame islam→islamisme→terrorisme→racailles→arabes ... Que tu en ais conscience ou pas, chère glougloutante, ce genre d' amalgame répond en tous points à la définition du racisme. Encore plus quand on l' oppose, l' amalgame, à l' identité chrétienne de la France, qui n' a plus court depuis 221 ans. Restons ds le doux champs de pâquerettes, loin de ton trou de balle hurlant ... _ http://www.youtube.com/watch?v=YjN652y6TUI&feature=related

Brigitte ? qui c' est, Brigitte ? Dites, avez vous remarqués ce bout de phrase, là haut : "Si vous encouragez Anthony, peut-être que nous publierons les 15 reportages dans leur intégralité… On ne sait jamais !" Ouais ! Bravo Anthony (et c' est sincère, le film est finement monté) ! La suite ! _ http://www.youtube.com/watch?v=YjN652y6TUI&feature=related

A quand un ramadan de Brigitte ? LTL interdite de Brigitte ... meme la nuit ! Quand on est pas avec Dieu, il ne reste plus que le reve (proverbe syldave).

Oui, j' ai lu, un quarteron de missionnaires turcs et chinois, Cazo en parle. Et oui aussi, je connais Ponce Pilate, c' est meme moi qui ai crucifie M'sieur Christ. Dis, sur un autre fil, tu parles d' Arabes et d' immigration, pour parler d' Islam, non ? t' epilepse sur l' integrisme, ou sur l' identité nationale ? T' utilises les arguments du chouans du trou du puy de Villier pour defendre la laicite ? arrete, tu vas faire pisser de rire tes chats ! Sinon j' ai bien aime ta tranche de vie que tu nous a conte, on s' y croirait ! ca va nous faire un de ces petit integriste enrage, cette histoire ...

Il n' y a AUCUNE preuve archeologique ni historique de l' existence de Monsieur Jesus. La terre est vieille de plus de 6000 ans, contrairement a ce que dit la Genese. Livre Saint = pompe a velo. _ Toutes des meres ...

JPL et Philippe Marechal, petite reine et dopage, nombre d' or et Brigitte, Dieu et Lucifer, domaine des Escaravailles (et le chien aboie) ; j' apporte le dessert.