Réactualisé le 14/10/08 Suite de l’affaire de la « fraude à la chaussette » à Perpignan. L’élection du maire UMP…

Réactualisé le 14/10/08

Suite de l’affaire de la « fraude à la chaussette » à Perpignan. L’élection du maire UMP de la ville est annulée. Ce dernier a fait appel, et le conseil d’Etat à 6 mois pour se prononcer. Les correspondants de LaTéléLibre étaient présents le jour de l’annonce de la décision de justice.

Perpignan mardi 7octobre. La nouvelle tombe dans la matinée alors que tous les Perpignanais ne parlent que du grand incendie qui a ravagé une parfumerie juste en face de la mairie : les élections municipales de mars 2008 sont annulées par le Tribunal Administratif de Montpellier. La fraude est avérée et de nature à avoir entaché la sincérité du scrutin. Si réellement, comme le révèle le site du Nouvel Observateur du 8 octobre, des menaces ont été adressées à la juge le matin même, elles n’auront eu que peu d’effet.

Dans l’après-midi, c’est le branle-bas le combat dans les états majors locaux.

Conférence de presse du maire UMP : Jean Paul Alduy annonce qu’il fait appel devant le Conseil d’Etat – ce qui suspend l’application du jugement. Il ne comprend pas le raisonnement du tribunal ; pour lui il y a eu une faute dans le bureau numéro 4, un point c’est tout. Légèrement agressif envers la presse, il continue à se dire victime du fraudeur et d’un lynchage médiatique.

14h30, point presse de Clothilde Ripoull du Modem et de Jean Codognès dissident socialiste. Ils font bande à part et n’assistent pas à la conférence de presse prévue une demi-heure plus tard par Jacqueline Amiel- Donat (tête de liste socialiste) et Nicole Gaspon du Parti Communiste. L’union de l’opposition se fissure déjà.

Le matin même, seule Jacqueline Amiel Donat était au tribunal ; elle y a cru jusqu’au bout, du moins c’est ce qu’elle affirme avec force.

Agnès et Christophe Petit-Gille

Modif du 14 octobre 2008:

Du nouveau dans l’affaire de la fraude à la chaussette.

Hier matin lundi 13 orctobre, 5 personnes ont été convoquées par la police judiciaire de Perpignan et placées en garde à vue. Toutes étaient présentes dans le bureau 4 où a eu lieu la fraude: 4 sympatisantes de droite et une de gauche. Parmi ces personnes figuraient Marie Thérèse Tjoyas la numéro 2 de la liste du maire sortant JP Alduy et actuelle adjointe déléguée au développement durable.On ne sait rien pour l’instant de leurs déclarations. Cette procédure visait à pouvoir les interroger séparement dans le cadre de la procédure pénale engagée parallélement au recours administratif. Une personne a été laissée libre hier soir selon l’agence Reuters.

Pour voir l’interview de Jacqueline Amiel Donat le 19 mars dernier :

DÉNI DE DÉMOCRATIE A PERPIGNAN

Interview de Jacqueline Amiel Donat A Perpignan, le président du bureau de vote n° 4 est pris, dimanche 16 mars, jour du 2ème tour des municipales, en flagrant délit de “fraude électorale présumée” avec des bulletins de vote dans les chaussettes. Le fraudeur est par ailleurs frère d’un colistier du … [suite…]

Publié le 28 mars 2008