Interview de Jacqueline Amiel Donat A Perpignan, le président du bureau de vote n° 4 est pris, dimanche…

Interview de Jacqueline Amiel Donat

A Perpignan, le président du bureau de vote n° 4 est pris, dimanche 16 mars, jour du 2ème tour des municipales, en flagrant délit de “fraude électorale présumée” avec des bulletins de vote dans les chaussettes. Le fraudeur est par ailleurs frère d’un colistier du maire sortant, Jean-Paul Alduy. Notre nouvelle super (nouvelle) correspondante a rencontré l’adversaire (PS-MoDem) de celui-ci qui depuis, avec ses sympathisants, dénonce un système de « fraude organisée ».

J’ai rencontré Jacqueline Amiel Donat le 19 mars, en plein dans la tourmente, au moment où les militants de la liste d’opposition au maire sortant UMP, Jean-Pierre Alduy, vérifiaient, entre deux manifestations devant l’Hôtel de ville, les listes d’émargement du scrutin des municipales.

Elle m’a fait part de sa conviction que le camp d’en face, effrayé devant la possibilité d’une défaite, avait activé les bonnes grosses ficelles du « système Alduy » (père et fils) et que tout cela était passible d’un recours au tribunal administratif et au pénal.
Depuis, le recours a été déposé, les télévisions nationales sont parties, Perpignan a retrouvé son calme, pas vraiment serein, avec pour certains l’amer sentiment d’être passés à deux doigts du changement ( 574 voix).

Pour les opposants, le maire « vit la fiction d’être un maire légitime ».

Agnès Petit-Gille

Relire notre article : Fraude à la chaussette à Perpignan