A l’initiative du journaliste tibétain Lobsang Wangyal, la torche tibétaine de la liberté suit de très près la…

A l’initiative du journaliste tibétain Lobsang Wangyal, la torche tibétaine de la liberté suit de très près la torche olympique officielle. Partie de New Dehli, elle a suivi sa rivale à Londres et traversé la manche en Eurostar. A l’appel de l’association France Tibet, environ 600 tibétains et sympathisants sont venus de toute la France, de Suède, ou d’Allemagne l’accueillir dans une ambiance festive gare du Nord à Paris Dimanche 6 avril.

Portée par deux nonnes, ex-résistantes de la prison de Drapchi en Chine, la torche de la liberté a passé la nuit dans une auberge de jeunesse. Elle suivra le parcours de la torche officielle partout où cela lui sera possible…

Par François Déliac et Mohammed Zouaoui.

Voir aussi : LA TORCHE DE LA HONTE, un DEUXIÈME SUJET de nos correspondants


Lundi 7 avril, la torche tibétaine de la liberté a poursuivi son périple sur le parvis des Droits de l’Homme, toujours portée par deux nonnes ex-prisonnières politiques en Chine.
A l’occasion de la manifestation pour la défense des Droits de l’Homme en Chine et au Tibet, de nombreuses personnalités ont pris la parole.
Parmi elles, Lionel Lucas, député UMP des Alpes Maritimes et président du groupe Tibet à l’Assemblée Nationale, et Patrick Bloche, maire PS du XI° arrondissement de Paris, ont fustigé l’attitude du gouvernement Français par rapport à la Chine, au travers du déploiement policier massif visant à escorter la flamme olympique.
Des propos clairement illustrés par ce que nous avons filmé quelques centaines de mètres plus bas, place de Varsovie : pendant que les pompiers tentent d’enlever le drapeau de RSF de la tour Eiffel, la torche officielle, éteinte, passe dans une atmosphère où la tension est palpable.
Malgré la présence de quelques étudiants pro-chinois, elle est huée copieusement par les sympathisants tibétains. L’un d’eux tente de s’approcher avec son drapeau, il est immédiatement jeté à terre par les policiers. A ce point, les organisateurs décident courageusement de remonter la flamme et son porteur dans le bus.
Plus loin, place de l’Hôtel de Ville, un groupe de tibétains est encerclé et immobilisé par des policiers, soi disant pour « assurer leur sécurité ». Après annulation de la cérémonie prévue par les organisateurs chinois, la « torche de la honte » passe à vive allure, direction Charlety.

Voir aussi :

http://www.libelabo.fr/2008/04/07/%c2%abquoi-vous-ne-connaissez-pas-le-drapeau-tibetain%c2%bb/

Par François Déliac et Mohammed Zouaoui.