Pour sa première visite d’Etat au Royaume-Uni, Nicolas Sarkozy et sa chère et tendre épouse Carla Bruni-Sarkozy, passent actuellement une véritable épreuve de style.

Impératif protocolaire

Accueilli en grande pompe, ils doivent se plier pendant 2 jours, au très strict protocole de la Couronne Britannique qui veut en prime abord que l’on ne touche pas la reine. Erreur commise il y a 4 ans, lorsque Jacques Chirac qui recevait Elisabeth II, l’avait effleuré plusieurs fois suscitant un énorme tollé dans la presse britannique, qui ne ratera pas une miette des moindres faits et gestes des époux Sarkozy.

Carla le centre d’attraction des Britanniques

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(extrait site daily mail)

Mais plus que notre Président de la République, c’est surtout vers sa femme que les regards des Britanniques sont tournés. L’analyse de la presse Britannique est plus portée sur la plastique de Carla Bruni-Sarkozy que sur l’enjeu politique de cette visite d’Etat. Le tabloïd anglais, le Daily Mail, n’a pas hésité à publier le cliché de la Première Dame de France en tenue d’Eve, qui sera vendu le 10 avril prochain aux enchères chez Christie’s. Une vente qui suscite la colère de Carla, pour qui le timing est vraiment mal choisi, on la comprend.

De son côté le journal The Independant affirme que l’épouse de Nicolas Sarkozy est le personnage le plus «colourful» c’est-à-dire le plus haut en couleurs reçu par le royaume lors d’une visite d’Etat. The Independant répond également aux rumeurs en affirmant qu’elle ne jouera pas de guitare au château de Windsor. Dommage pour la reine.

Nicolas et son épouse n’ont pas fini leur marathon protocolaire. Après la balade en carrosse, et le discours à la Chambre des Lords, Nicolas et son épouse seront ce soir les hôtes d’un banquet d’Etat. Ils entameront demain la dernière partie de leur visite au 10 Downing Street, ainsi qu’à l’Emirates stadium, le stade d’Arsenal, avant de pouvoir souffler.

Caroline Genestier