Les socialistes sont offensifs. Ils veulent organiser la riposte, forts de leur succès aux élections municipales et cantonales.…

Les socialistes sont offensifs. Ils veulent organiser la riposte, forts de leur succès aux élections municipales et cantonales. Mais une question tout de suite se pose : les socialistes seront-ils capables de la jouer « collectif » ?

D’un côté, ce mardi 18 mars, se tient le bureau national du PS, au siège du Parti à Paris, rue de Solférino, où se trouvent réunies de nombreux cadres du Parti Socialiste. Nous y rencontrons Julien Dray, François Hollande et Vincent Peillon.

Le premier secrétaire, François Hollande, renforcé personnellement par la franche victoire, nous y raconte qu’il a été mandaté par le bureau national pour demander à rencontrer « le plus rapidement possible » le Premier ministre « afin de faire entendre le message des urnes ».

De l’autre, et pratiquement au même moment, Ségolène Royal, se trouve, elle, au Salon du livre, dans un tout autre univers, pour des signatures. L’ex-candidate à l’élection Présidentielle, en solo et comme toujours à la recherche de l’osmose avec ses sympathisants, semble comme vouloir se préserver des attaques plus ou moins larvées de ceux qui au PS la perçoivent comme un danger.

En creux, les questions du calendrier devant mener au Congrès de la rénovation (prévu pour novembre) et celle, d’ici là, de l’émergence d’un nouveau leadership, après le départ de François Hollande.

Karin Yaniv et John Paul Lepers
Images: Joseph Haley et Bertrand Basset
Montage: Anthony Santoro