LaTéléLibre apporte son soutien au journaliste Guillaume Dasquié qui a subi une garde à vue de 40 heures à la DST pour avoir informé les citoyens. Sous la menace d’un emprisonnement, il a a été contraint de donner le nom d’un de ses informateurs, alors que la loi permet au journaliste de protéger ses sources.

Un journaliste peut être attaqué s’il dit des mensonges, mais pas pour savoir par qui il a obtenu une vérité. Mais depuis quelques temps, les autorités françaises font fi de ce principe de démocratie.

La France a d’ailleurs été condamnée à plusieurs reprise par Bruxelles pour cet entrave à la liberté de la presse.

Cette dérive est aujourd’hui préoccupante pour la démocratie.

Voici les explications de notre confrère à l’émission de Paul Amar sur France5 ce week end:

La vérité sur le 11 septembre dérange le gouvernement francais et la CIA :

– Guillaume Dasquié ( http://www.geopolitique.com) a été mis en examen dans la nuit de jeudi à vendredi pour compromission du secret de la défense, soupçonné d’avoir divulgué des éléments provenant de rapports de la DGSE relatifs au terrorisme dans un article du Monde du 17 avril 2007.

Il a été interpellé mercredi à son domicile parisien par six policiers de la DST qui ont effectué une perquisition.

S’adressant à la ministre de l’Intérieur et ex-ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, il écrit : « je pensais exercer un métier, vous m’avez démontré que c’est un sacerdoce. Grâce à vous, une détermination nouvelle désormais me conduit ».

« Le journalisme d’investigation spécialisé sur la raison d’Etat constitue à mes yeux un garde-fou indispensable pour notre démocratie », poursuit le responsable éditorial de geopolitique.com.

« Il participe à nourrir l’esprit critique des citoyens éclairés. Et à ce titre, il représente un gage de sécurité plus important, plus fondamental encore, que tous les pelotons de la DST réunis », ajoute-t-il.

« Je me sens absolument outré. Cette garde à vue a consisté pour l’essentiel à porter atteinte à un droit sacro-saint des journalistes, c’est-à-dire à me contraindre à divulguer mes sources ».

VOIR LE POINT ROUGE SUR LA LIBERTÉ DES JOURNALISTES