PIPOLITIQUE J’ai toujours eu du mal avec les Sarkos. Alors qu’à une époque, une « bonne relation » avec Cécilia…

PIPOLITIQUE

J’ai toujours eu du mal avec les Sarkos. Alors qu’à une époque, une « bonne relation » avec Cécilia était la garantie d’un accès à celui qui allait piquer l’UMP aux chiraquiens, je n’ai jamais eu qu’un regard hautain de celle qui allait devenir la plus éphémère des « premières dames ».

Avec elle, j’ai eu un seul échange furtif mais intime, un matin de septembre 2004, dans la salle de restaurant d’un hôtel de luxe de Morzine. Nous nous sommes retrouvés nez à nez au buffet du petit déjeuner, et nous avons échangé quelques mots :
Cécilia – Vous prenez du fromage au petit déj ?
JPL- Oui, c’est sans doute mes origines anglaises…
Cécilia – Moi, je ne pourrai jamais.
JPL – Votre mari va descendre ? Nous avons rendez-vous avec lui pour une interview.
Cécilia – Ah bon, vous avez rendez-vous ? Je ne suis pas au courant.

La veille, Brice Hortefeux m’avait assuré d’un entretien à l’hôtel. Quand Nicolas est arrivé, il m’a confirmé notre rencontre avant de prendre son café avec Cécilia et le petit Louis. Puis il s’est levé, m’a dit « à toute à l’heure, je reviens », et n’est… jamais revenu. Nous l’avons retrouvé sur une terrasse de café avec sa famille, entouré de policiers qui interdisaient toute approche.

Scène de ménage à trois

Voici, en vidéo, un autre épisode qui date de quelques semaines plus tard, le 18 novembre 2004. Ce jour là, le couple expérimente, pour la première fois, des machines à voter électroniques. Nicolas a un peu de mal, mais tout semble baigner entre eux deux. En apparence, semble-t-il car, après le vote et que je me sois fait jeter une nouvelle fois, Henry Marquis parvint à se faufiler avec sa caméra. Sarko est avec ses proches. Robert Pandraux se réjouit du départ d’un certain « Philippe », mais Cécilia fait la moue. Au moment de partir, elle déclare qu’elle a « sa voiture », et qu’elle rentre « seule ». La tête de Nicolas…

Mercredi dernier 17 octobre 2007, jour du « refus de la misère », devant le Conseil économique et social, le président discourait sur la pauvreté. Il a seulement eu cette phrase sur « la solitude poisseuse, celle qui oppresse, celle qui naît de la privation de l’écoute, du soutien, du regard de l’autre, celle qui fait oublier le sentiment d’aimer et d’être aimé ».

John Paul Lepers, Henry Marquis, Matthieu Daude (oublié du générique, toutes nos excuses…), Joseph Haley et Anthony Santoro