Cette brève aurait tout aussi bien pu s’intituler «Les contradictions d’un homme qui se voulait humaniste », car en effet il semblerait que Bernard Kouchner aime à cultiver les paradoxes. C’est à ne plus rien y comprendre.

On serait dans un premier temps tenté de croire, que s’est peut-être l’air du temps qui s’y prête, n’oublions pas que notre Président en ayant fait une campagne à droite toutes, est un fervent adepte de l’ouverture à gauche (reste à savoir pour combien de temps encore ?!)…

Non, il faut tout de même remonter plus loin, peut-être jusqu’en 2003, où souvenez-vous Mr Kouchner était parmi les seuls membres de la gauche française a avoir approuvé l’intervention américaine en Irak.

Dans ma grande naïveté, j’ai longtemps cru que l’action politique contemporaine se résumait à deux camps bien distincts : d’un côté une droite conservatrice et de l’autre une gauche progressiste. Et que par exemple la guerre était l’apanage quasi exclusif des premiers.

Malheureusement, j’ai été forcé de constater que tout n’était pas si simple. Souvent la réalité n’est jamais complètement blanche ou complètement noir, elle est souvent grise…

Néanmoins, il me semble tout de même que le droit d’ingérence théorisé par Bernard Kouchner depuis les années 70, ne doit pas franchir certaines limites. Auquel cas, il pourrait devenir une sorte de passe-droit servant à cautionner bien des exactions. Surtout, lorsque que l’on baigne en pleine confusion des genres…

Miguel Maia

Comme d’habitude, mille mercis à l’équipe qui a travaillé avec moi sur ce projet (Joseph Haley à l’image ; Julien Chalais et Anthony Santoro au montage et bien sûr Tchiky – www.clekclekboom.com pour la musique).