Le « Marathon des Leveurs de Coude », atypique manifestation réunissant plus de 200 participants pour une festive…

Le « Marathon des Leveurs de Coude », atypique manifestation réunissant plus de 200 participants pour une festive course alcoolisée dans les rues de Paris fut, en ce mercredi 5 Septembre un joyeux préambule à la coupe du monde de rugby…

Dommage pour ceux qui n’étaient pas à Paris, en ce mercredi 5 septembre ensoleillé, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. C’est dans la joie et la bonne humeur que les bars renommés et les grands restaurants ont été envahis par des pingouins géants, des poules bleues, des soldats du « Che », des Cro-Magnons au gourdin voltigeur ! L’Association des Leveurs de Coude (dont le siège est au Procope, le plus ancien restaurant de Paris), pour fêter ses 20 ans, avait organisé le « 12ème Marathon des Leveurs de Coude » avec plus de 200 participants, exactement 22 équipes de 10, composées d’anciens rugbymen, ou amoureux du ballon ovale et du bon vin. Le départ et l’arrivée se faisait Place Saint Sulpice après un parcours de 42 étapes représentées par les cafetiers, cabaretiers et restaurateurs (sans les citer tous, notons par exemple le très connu « Castel », la Brasserie Lipp ou Le Flore…).

Animé chaleureusement par le chanteur Carlos, ce marathon pas comme les autres est un carnaval de rue où les concurrents, équipés d’un taste-vin, doivent déguster 3 cl de Beaujolais dans chacune des 42 étapes. Ambiance garantie, surtout à l’arrivée ! Un déjeuner réunissant 650 invités, parmi lesquels Bernard Pivot (originaire de la région du Beaujolais), a permis aux équipes de prendre des forces avant la grande épreuve : 50 kg de foie gras frais, 400 kg de cassoulet prodigieusement préparé par Claude Spanghero, sans oublier les 3500 litres de Beaujolais prévus pour toute la durée de l’épreuve… Les touristes et les parisiens ont joyeusement soutenu les équipes dont celle des « Old Blacks » qui, pour se donner du courage, entonnait un tonitruant haka devant chaque point de contrôle. Fort heureusement une des équipes était composée de vrais médecins, venus avec leur lit à roulettes et leur perfusion, prêts à tout instant à pratiquer une intervention magique à l’aide d’un petit remontant à base de Morgon ou de Juliénas. La rue des Canettes, dernière rue avant l’arrivée Place Saint Sulpice, surnommée « la rue de la soif » (on se demande pourquoi ?) fût la plus longue étape et particulièrement la plus difficile car pas moins de six bars faisait partie du parcours. Bravo aux organisateurs dont Jean Cormier, Jean Hospital, Vladimir Hagondokoff, qui ont offert une journée de sourires, de rires et de fous rires aux rues de Paris. Vivement la prochaine édition !

Un sujet réalisé par Margot Deschamps et Joseph Haley