Ségolène Royal se trouvait à l’Assemblée Nationale, lundi 16 juillet, accompagnée de ses fidèles, pour faire un bilan…

Ségolène Royal se trouvait à l’Assemblée Nationale, lundi 16 juillet, accompagnée de ses fidèles, pour faire un bilan de la campagne présidentielle.

Ils étaient environ deux cents dans la salle de réunion des députés socialistes au deuxième sous-sol du palais Bourbon. Durant de longues heures, à huis clos, l’équipe de l’ex-candidate socialiste est revenue sur les défaites du PS. La presse a été autorisée à pénétrer très brièvement dans la salle aux alentours de 16h30. Puis l’équipe s’est remise au travail jusqu’à 18h15. A la sortie, Ségolène Royal est venue s’exprimer aux micros des différents médias présents. Cette dernière dit avoir soigneusement analysé, à l’aide de ses soutiens, les points faibles mais aussi les points forts du Parti Socialiste, une réflexion qui lui semble incontournable pour que le parti de la rose puisse reprendre de son influence politique et aller de l’avant. Mais elle a tenu à préciser que dans cette nécessaire réflexion, il est inutile de faire du « masochisme » et de chercher un responsable des échecs successifs… Parmi les faiblesses qui ont pu jouer en sa défaveur aux présidentielles, elle évoque d’une manière générale le manque de réactivité. Plus spécifiquement sur sa grande innovation, la démocratie participative, elle assure, avec du recul, que le principe a été trop tardivement introduit dans la campagne et qu’il aurait fallu habituer plutôt l’opinion et les médias. Elle avoue aussi ne pas avoir apporté toutes les réponses aux français. Mais sur ce point, Ségolène Royal reste très flou et promet davantage de détails, lors de sa première synthèse, le 25 août à l’occasion de la fête de la Rose, à Melle, dans son fief des Deux-Sèvres.
D’après ses propos, ce travail de réflexion, qu’elle a du commencer il y a quelques temps déjà, semble l’avoir transformée. Elle dit s’être déjà remise au travail et annonce la mise en place de groupes de travail. Elle certifie qu’elle n’abandonnera pas ses responsabilités, voit dans les élections municipales du potentiel pour le parti et évoque même 2012. L’ex-candidate socialiste cherche à convaincre et rassurer ses militants, y compris les hésitants entre la droite et la gauche. Ce discours s’apparente à celui d’un premier secrétaire du Parti Socialiste. Seul hic : une intervention qui reste malgré tout très formatée aux médias et qui devient fébrile au moment des premières questions.

LaTéléLibre vous donne la possibilité d’écouter cette interview dans son intégralité…

Angélique Boilet
Martin Baumer