Première dans l’histoire de la Veme République : un ancien premier ministre va être mis en examen pour des faits commis au moment ou il occupait ses fonctions ministérielles, et un Président de la République(Nicolas Sarkozy) qui se porte partie civil dans une affaire de calomnie.

Le 27 juillet pour la première fois un ancien chef de gouvernement sera mis en examen dans le cadre de l’affaire Clearstream. Un dossier de plus en plus gênant pour l’ancien premier ministre.

Un casse tête au sommet de l’Etat qui débute en 2004 quand Jean Louis Gergorin alors vice président d’EADS et proche de Dominique de Villepin met a disposition du Juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke des listings mettant en cause plusieurs personnalités politiques notamment Nicolas Sarkozy. Ces documents présentaient une liste des bénéficiaires de rétro commissions provenant du marché des frégates de Taiwan
Le juge conclue qu’il s’agit de manipulation de document visant à affaiblir des adversaires politiques. A cette époque Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin entretiennent une rivalité tenace pour l’accession à l’Elysée. Les premiers soupçons se dirigent alors sans preuve formelle vers Matignon.

C’est en juin 2007 que de nouveaux éléments relancent l’affaire. Le domicile et le bureau de Dominique de Villepin sont perquisitionnés par les magistrats chargés de l’enquête, les juges D’Huy et Pons.
Des perquisitions provoquées par la découverte de notes du Général Rondot, ancien responsable des services secret. Des documents qui impliquent directement Dominique de Villepin. Jacques Chirac est aussi cité dans ces notes. Le rôle (si il en a tenu un) de l ancien Président reste à déterminer mais il est en droit de refuser toute convocation chez les juges, le statut pénal du chef de l’Etat lui donne cette possibilité.

Thomas Dorina

Itv Imad-lahoud

comité de soutien de van Ruymbeke

Denis Robert

Un journaliste chez les espions