N.Sarkozy veut « protéger les personnes plutôt que les emplois » ; à cet effet, l'UMP compte créer l'assurance « salaire et retour à l'emploi ». L'ANPE et l'UNEDIC, qui auront fusionnées, assureront un salaire pour les chômeurs (qui ne pourront plus refuser plus de 2 offres), sachant que « les allocations chômage devront être revues avec les partenaires sociaux pour qu’elles soient plus justes, plus protectrices, plus incitatives au retour à l’emploi et plus adaptées à la situation réelle de chacun devant l’emploi ». Comment, à quel point, dans quelles proportions ? Pas d'informations supplémentaires.

Côté PS, le nom change mais l'idée est la même, la CPU, « couverture professionnelle universelle », assurera une garantie de ressource de base, « proportionnelle au dernier salaire », et « un accompagnement individualisé [avec] un bilan, la formation professionnelle et un référent unique ». De même, le PS prévoit de mettre « en synergie les différents acteurs de la politique de l’emploi ».

Au FN ce sont les branches d'activité qui deviennent responsables : un salarié signera dorénavant un contrat professionnel d'activité avec les acteurs de sa branche (co-traitants, sous-traitants, artisans, commerçants) et sera ainsi mobile dans sa branche ; chaque branche créera ainsi des bureaux d'emploi et de placement, en partenariat avec l'état, pour gérer employés et chômeurs la concernant.

A l'extrême gauche, le PCF compte donner à tout licencié un "congé de reclassement" amélioré, et moduler les cotisations chômage des employeurs pour pénaliser ceux qui précarisent; la LCR, tout simplement, mettra hors la loi le licenciement en imposant le maintien du contrat de travail.