L’Alliance pour la Planète, alliance d’associations écologistes, a décidé de noter depuis la fin de l’année 2006 les programmes des différents candidats à l’élection présidentielle. Voici pour vous les derniers résultats des douze candidats qui pour une grande part ont fait d’importants progrès..
Afin de mieux constater l’évolution de la notation, les dernières notes sont indiquées en rouge. La note entre parenthèse est celle du 26 février 2007.
Dominique Voynet : 17,5 (16,5)
José Bové : 16 (non noté le 26 février)
Ségolène Royal : 16 (13)
Olivier Besancenot : 13,5 (8)
François Bayrou : 13 (9)
Marie George Buffet : 9,5 (9)
Nicolas Sarkozy : 8,5 (8,5)
Philippe de Villiers : 7 (7)
Arlette Laguiller : 6 (5)
Jean-Marie Le Pen : 6 (5)
Frédéric Nihous : 6 (non noté le 26 février)
Gérard Schivardi : programme non évaluable (non noté le 26 février)
« Seuls Ségolène Royal, Olivier Besancenot et François Bayrou ont sensiblement amélioré leur note par rapport à celle du 26 février. Les autres candidats ont très peu fait évoluer leur programme.
Nous souhaitons que chaque électeur puisse constater l’engagement écologiste de celui ou de celle qui va diriger notre pays.» déclare Serge Orru, directeur du WWF- France.
Commentaires
La conclusion s'impose, non ? C'est bien Dominique Voynet et Les Verts qui sont en tête ! Le reste c'est de la littérature ... Ecologiquement votre
Ma conviction personnelle est que l'engagement de Ségolène Royal sur l'environnement est sincère et profond. Un simple fait permet de le voir : dans son pacte présidentiel, Ségolène Royal lie clairement les problématique de justice sociale, d'emploi local, de co-développement et d'excellence environnementale. Et parmi les 4 candidats en tête des sondages, elle seule a déjà agit concrètement, en tant que ministre de l'environnement et dans sa région. Bayrou est également assez sensible à la question, mais ne disposerait jamais que d'une majorité UMP s'il était élu président. Donc, malgré le soutien de l'excellent Corinne Lepage, il ne pourrait pas faire grand'chose dans ce dommaine comme dans les autres. Quant à l'UMP c'est le cancre absolu en matière d'environnement. D'ailleurs, le frère de Sarko, ex-vis-patron du Medef, montre bien l'exemple (voir comment une de ses entreprises a pollué et détruit les réseaux d'eaux usés de Villers-Bretonneux, dans la Somme, et comment il a assumé à la manière des dirigeants de MétalEurope. Sarko vient de proposer à Nicolat Hulot un "Grenelle de l'environnement" dès qu'il serait élu. Quelle mascarade ! Pourquoi se comporterait-il de manière plus vertueuse quand il aura les pouvoirs suprêmes, alors qu'il n'a rien fait depuis qu'il est au gouvernement (notamment au ministère de l'économie).
Dans le sens de la démarche de l'Alliance, nous manifestons - en tant que "citoyens témoins" de l'engagement des candidats au pacte écologique - notre détermination à voir les enjeux environnementaux et écologiques placés au coeur du débat présidentiel. Nous adressons dans ce sens un appel aux candidats : Le 31 janvier dernier, à l’invitation de Nicolas Hulot, vous vous êtes prononcés sur les propositions du Pacte écologique. Vous avez affirmé de manière unanime votre volonté de répondre à l’urgence écologique. En acceptant de signer le Pacte Ecologique et en officialisant votre signature, vous avez pris l’engagement formel de « placer les enjeux écologiques et climatiques au cœur des débats de l’élection présidentielle », et en conséquence de vos programmes. Un engagement face à la presse, aux représentants d’ONG environnementales, au Comité de Veille écologique de la Fondation Nicolas Hulot, à 50 citoyens témoins. Nous voulons croire que le souci environnemental que vous avez exprimé représente davantage qu’une annonce circonstancielle. Nous voulons croire en la sincérité de votre engagement. Nous voulons croire que l’inquiétude à long terme de l’avenir de l’humanité vous préoccupe en permanence et prioritairement. C’est ce que vous aviez publiquement exprimé lors de votre engagement solennel. Force est de constater, cependant, que les problèmes environnementaux apparaissent rarement, et jamais en priorité, dans vos discours, débats et interventions médiatiques. Pour que ces thèmes ne demeurent pas mineurs, nous vous demandons que l’écologie et l’environnement soient placés et maintenus comme des thèmes centraux du débat présidentiel. Nous y serons vigilants, avant, pendant, et après le scrutin. Afin d’affirmer notre détermination à voir les enjeux écologiques et climatiques placés au cœur de l’action du futur président, nous nous réunirons au Trocadéro le 1er avril prochain dans un grand rassemblement pour le respect des engagements pris par les candidats.