Valérie Boukobza , la directrice de l’école maternelle Rampal (voir article et vidéo ici) avait été mise en garde à vue au commissariat, 3, rue Erik Satie. Métro Place des Fêtes, Paris 20 ème. Le 16 mars nous informait RESF, le 23 mars à 10 heures. La garde à vue avait été levée quelques heures plus tard.

Actualisation du 27 mars 2007 :

La directrice interpellée revendique le « devoir de résistance »
La directrice de l’école maternelle parisienne proche de la rue Rampal placée en garde à vue vendredi après des échauffourées liées à l’interpellation d’un Chinois sans papiers le mardi 20 mars 2007 près de son établissement, a revendiqué le 26 mars un « devoir de résistance ».

« Ce que nous avons fait mardi dernier rue Rampal, beaucoup d’autres l’auraient fait de la même manière. Il ne s’agit là, que du devoir de protection des enfants et de leurs familles et de celui de résistance pacifique à une forme d’oppression », a expliqué Valérie Boukobza dans un communiqué.

Réactualistation du 29 mars 2007.

Le ministère de l’éducation a annoncé le 29 mars 2007 que la directrice de l’école maternelle Rampal, Valérie Boukobza, ne fera l’objet d’« aucune poursuite », administrative ou judiciaire, à la suite de sa garde à vue vendredi dernier liée à l’arrestation d’un sans-papiers.
Me William Bourdon, l’avocat de la directrice, a confirmé que le parquet avait décidé de ne pas poursuivre Mme Boukobza, qui avait été placée en garde à vue le 20 mars à la suite des incidents entre policiers et parents d’élèves.. « Les poursuites administratives contre Mme Boukobza n’ont pas lieu d’être » car elle était « en dehors de ses fonctions de directrice d’école », a expliqué l’entourage de Gilles de Robien, dans la mesure où les faits se sont déroulés à l’extérieur de l’enceinte scolaire et au-delà des horaires de classes.
Dans un communiqué, le SGEN-CFDT a « pris acte d’une mesure de justice » et espéré que « pareille situation, en particulier à l’égard des enfants de familles sans-papiers, ne se reproduise plus ».