Le 10 mars 2002, dans l’avion, au retour d’une visite à la Réunion, Lionel Jospin confiait à des journalistes : « Jacques Chirac est fatigué, vieilli, gagné par une certaine usure du pouvoir ».
Le 11 mars 2002, dans un entretien au journal Le Figaro, Jacques Chirac dénonçait « l’arrogance et le mépris » de son adversaire, et fustige « l’instrumentalisation des affaires », méthode « de tous les extrémistes et de tous les fascismes »

Le 12 mars 2002, 42 associations rassemblées dans le collectif Alerte écrivaient aux candidats pour s’inquiéter du  » peu de place  » faite à la lutte contre l’exclusion, alors que cela restait une préoccupation majeure des Français et qu’une large majorité (74 %) se déclaraient favorables à une utilisation plus large des fonds publics pour lutter contre la pauvreté. Elles soulignaient que 88 % des Français sont favorables à une couverture logement universelle, dans l’esprit de la couverture maladie universelle (CMU).

Et Jean-Pierre Chevènement insistait  « sur le caractère dégradant pris par la campagne  » et adressait  » un carton jaune à Chirospin, qui, non contents d’avoir le même programme, se rejoignaient aussi sur le style « .